Les insectes, l'avenir de notre alimentation ?

Au menu ce matin, les insectes ! Sont-ils vraiment l'avenir de notre alimentation ?

Les insectes vont-il prochainement faire partie de notre alimentation?

Les insectes sont-ils l'avenir de la nourriture ?

00:02:40

Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Les insectes représentent un mode d'élevage parmi les plus écologiques, car ils nécessitent moins de ressources que les autres types d'élevage. Pour produire un kilo d'insectes, seulement 2 kilos d'aliments végétaux sont nécessaires, contre environ 8 kilos pour un kilo de bœuf. La différence est notable. De plus, l'élevage d'insectes consomme moins d'eau et émet beaucoup moins de gaz à effet de serre. Sur le papier, la production d'insectes est donc à la fois plus écologique et économique, ce qui la rend particulièrement intéressante. De nombreux scientifiques estiment qu'à terme, nous n'aurons pas d'autre choix que d'intégrer de plus en plus d'insectes dans notre alimentation.

Cependant, à court terme, il est peu probable que les insectes envahissent nos assiettes en France. Nous ne faisons pas partie des 2 milliards de personnes dans le monde qui consomment déjà des insectes, appelés entomophages.

Pour ceux qui ont voyagé en Asie, manger des insectes est déjà une habitude. Souvent grillés ou frits, environ 2.000 espèces d'insectes sont comestibles dans le monde. Les plus consommés incluent le ver de bambou, le ver à soie, le scorpion, la sauterelle et le grillon, qui sont délicieux lorsqu'ils sont grillés.

L'intégration des insectes dans l'alimentation française

En France, les insectes commencent à faire leur apparition, mais de manière indirecte. En effet, vous en avez probablement déjà consommé sans le savoir, car ils sont utilisés dans l'alimentation des animaux d'élevage que nous consommons ensuite. Les insectes nourrissent ainsi les poissons, les volailles ou les cochons, qui ont besoin de protéines tout comme nous. Le soja, bien que largement utilisé, pose problème car il est souvent importé de loin, notamment du Brésil, et est associé à la déforestation de l'Amazonie et aux modifications génétiques.