Bien que les prix affichés dans les supermarchés semblent baisser officiellement, ce n'est pas toujours notre impression. Cela s'explique en partie par les astuces utilisées par les marques. Commençons par un classique des arnaques discrètes : la shrinkflation.
Pour rappel, la shrinkflation combine le terme "shrink", qui signifie rétrécir en anglais, et "flation", signifiant qu’on obtient moins de produit pour un prix plus élevé. Les céréales Chocapic par exemple, dont le format a changé, passant de 430 grammes à 375 grammes. Cela représente une perte de 55 grammes, cependant le paquet coûte 30 centimes de plus, soit une augmentation de 27% au kilo.
Ironiquement, l'emballage arbore l'inscription "nouveau format" en bleu, comme si c'était une bonne nouvelle. Nous avons beaucoup entendu parler de la shrinkflation l'année dernière, le gouvernement ayant pris le sujet à cœur. Pas pour l'interdire, mais pour obliger les magasins à l'annoncer aux consommateurs. De nombreux produits ont été concernés, comme la glace Carte d’Or qui est passée de 900 ml à 700 ml, ou les croquettes Friskies, réduites de 2 kg à 1,5 kg.
D'autres pièges, peuvent être source de confusion pour le consommateur.
Tout d'abord, la stretchflation. C'est l'opposé de la shrinkflation, on augmente légèrement le contenu pour éviter d'être accusé de réduire la quantité, mais le prix augmente fortement. Par exemple, les crackers Belin ont vu leur poids passer de 100 à 110 grammes, avec une augmentation de prix de 25%, ce qui correspond à 15% de plus au kilo.
Ensuite, il existe la cheapflation. Cela implique de dégrader la qualité des produits, ce qui les rend "cheap". Un exemple connu est le remplacement du sucre par du sirop de glucose-fructose dans les biscuits. On peut aussi ajouter de l'eau dans le beurre, réduisant ainsi le taux de matière grasse. Parfois, les boissons alcoolisées voient leur degré d’alcool réduit, comme le célèbre Jet 27, qui est désormais à 17 degrés au lieu de 27.
Enfin, la nutriflation. C'est l'inverse de la cheapflation, la qualité s'améliore, mais à un prix élevé. Prenons l'exemple d'un pain de mie sans sucre ajouté, qui obtient un Nutri-Score A. Son prix est cependant passé de 1,30€ à 1,70€, soit une inflation de 20%.
En somme, l'imagination des marques pour ces stratégies est sans limites, il est donc crucial de rester vigilant.
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