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JO Paris 2024 : la pollution de la Seine entraîne l'annulation d'un entraînement de natation
La séance d'entraînement pour la Coupe du monde de natation en eau libre, qui doit se tenir samedi et dimanche à Paris, a été compromise par la pollution trop importante de la Seine. Un mauvais signal pour les JO de Paris 2024.
Une épreuve de natation dans la Seine (illustration).
Crédit : STEPHANE KEMPINAIRE / KMSP / KMSP VIA AFP
Les épreuves des Jeux Olympiques de Paris 2024 se déroulant dans la Seine auraient-elles déjà du plomb dans l'aile ? La déconvenue survenue ce jeudi 3 août en amont de l'entraînement pour la Coupe du monde de natation en eau libre, qui doit se tenir ce week-end dans la capitale, pourrait envoyer un mauvais signal aux plus sceptiques. En effet, la séance d'entraînement qui devait avoir lieu vendredi matin dans le fleuve a dû être annulée, en raison de la pollution de l'eau. Toutefois, des circonstances particulières sont à l'origine de cette situation.
Car c'est bien la météo, et non la qualité de l'eau habituelle qui serait en cause : "Suite à de fortes pluies récentes à Paris, la qualité de l'eau de la Seine est actuellement en dessous des normes acceptables pour la sauvegarde de la santé des nageurs", a fait savoir la Fédération française de natation (FFN) dans un communiqué.
L'annulation, qui pour l'heure ne concerne que l'entraînement, a donc été prise de concert par la fédération internationale World Aquatics et "les partenaires de santé publique". La tenue de l'épreuve de Coupe du monde de natation en eau libre, - pour les femmes samedi et les hommes dimanche -, dépendra elle notamment des dernières analyses d'eau (24 heures avant chaque départ) et des prévisions météo.
La bactérie E.coli traquée dans les analyses
L'Île-de-France connaît depuis une semaine des pluies quotidiennes, plus ou moins intenses, un scénario noir pour les organisateurs car ils savent que des pluies intenses peuvent dégrader la qualité de l'eau du fleuve en y ramenant les eaux usées. Les résultats d'analyses de l'eau recherchent notamment la présence de la fameuse bactérie Escherichia Coli et des entérocoques.
Cette épreuve fait figure de "test event", c'est-à-dire de répétition à la fois pour les nageurs, mais aussi pour les organisateurs des JO de Paris. Car l'épreuve olympique sera identique l'été prochain en plein Paris, 10 km nagés en boucles entre le pont Alexandre III et le pont de l'Alma.