Infarctus chez les femmes : une simple prise de sang permet de détecter un marqueur prédictif

En France, toutes les sept minutes, une femme meurt d'une maladie cardiovasculaire. Stresse, charge mentale, fatigue intense... différents symptômes peuvent mener à un infarctus.

Une femme qui fait un infarctus (illustration)

Crédit : Alice S. / BSIP / BSIP via AFP

Un marqueur prédictif d'infarctus chez les femmes sans facteurs de risques

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Pendant 30 ans, 12.500 femmes en bonne santé ont été suivies avec des prises de sang. À ces femmes, la médecine a dosé ce qu'on appelle la CRP, un marqueur d'inflammation que le médecin généraliste peut prescrire dans le cadre d'une infection virale, bactérienne...

Lorsque ce marqueur d'inflammation via la prise de sang est légèrement élevé, ces femmes qui sont en apparence en bonne santé, ont 77% de risque de faire un infarctus et 40% en plus de faire un accident cardiovasculaire (AVC). L'objectif étant de faire de la prévention avec une simple prise de sang qui peut prédire la probabilité d'avoir une maladie cardiovasculaire.

Lorsqu'une femme est victime d'une maladie cardiovasculaire, plusieurs facteurs peuvent en être la cause comme l'hypertension, le tabac, le cholestérol ou encore le surpoids. Néanmoins, il est possible de ne pas être en surpoids, mais d'avoir des artères malades.

Le stresse, la charge mentale...

D'autres facteurs peuvent représenter des risques de maladies cardiovasculaires tels que le stresse, la charge mentale chez la femme, le manque de sommeil ou encore l'alimentation, notamment au sujet des produits ultra-transformés.

De plus, certaines femmes font des infarctus sans facteurs de risques. En réalité, il s'agit d'une maladie inflammatoire des cellules qui tapissent l'intérieur des vaisseaux sanguins. Ainsi, l'inflammation mène à un potentiel infarctus.

Les femmes et les hommes ont-ils les mêmes symptômes ?

Les hommes et les femmes n'ont pas les mêmes signes d'un infarctus. Chez l'homme, des douleurs à la poitrine qui irradie le bras gauche ainsi qu'à la mâchoire. Alors que la femme est sujette à des signes plus "atypiques" comme une fatigue intense, un essoufflement brutal, des douleurs au niveau du creux de l'estomac ou encore des nausées.

De ce fait, les femmes ont tendance à mettre plus de temps avant de se faire diagnostiquer. Généralement, les femmes pensent qu'il s'agit d'une gastro. Les hommes, eux, sous-évaluent la gravité des symptômes.

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