AVC / Infarctus : 15 à 20% de risques supplémentaires de maladies cardiovasculaires entre Noël et le jour de l'An

Statistiquement, le risque d'accident vasculaire cérébral ou d'infarctus augmente les 25 et 26 décembre ainsi que le 1er janvier. Bien qu'il soit difficile d'obtenir des chiffres précis, on estime que le risque de maladies cardiovasculaires augmente de 15 à 20% entre Noël et le jour de l'An.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette hausse. Le stress, dont les origines varient d'une personne à l'autre, joue un rôle important. Le froid, par exemple, resserre les vaisseaux sanguins, obligeant le cœur à pomper plus fort et plus vite. Cette situation est particulièrement préoccupante pour les personnes souffrant d'hypertension, de tabagisme, de diabète ou pour les personnes âgées.

Le stress peut également être lié à des facteurs sociaux et logistiques : recevoir des membres de la famille, faire les courses de Noël, ou encore la peur de rater un train. Des cardiologues rapportent d'ailleurs une augmentation des infarctus autour des gares !

Doit-on faire attention à son alimentation ?

Profitez des fêtes, mais soyez prudent avec le sel, qui peut augmenter la tension artérielle et provoquer un AVC. En effet, un repas composé de quelques blinis au tarama, d'un morceau de foie gras, de saumon fumé avec du pain, de fromage et de quelques biscuits apéritifs peut facilement atteindre les 5 à 6 g de sel recommandés par jour.

De plus, personne ne souhaite faire un infarctus ou un AVC, surtout durant les fêtes. C'est là tout le problème ! Comme on se dit qu'il ne faut pas tomber malade, on a tendance à négliger ses symptômes, ce qui peut aggraver la situation. Donc, si vous ressentez une douleur soudaine à la poitrine qui dure plusieurs minutes ou si vous présentez des signes neurologiques comme une faiblesse musculaire d'un bras, d'une jambe ou des troubles de la parole, il faut absolument appeler le 15, même si les symptômes s'améliorent en quelques minutes.