Le jeûne intermittent est un régime à la mode. Il consiste à sauter au moins un repas pour ne rien manger pendant un certain temps, plus de 12 heures d’affilée. Souvent, il est recommandé 16 heures d’abstinence alimentaire. Concrètement, ça veut dire qu’on va concentrer ses apports alimentaires entre 8 heures et 16 heures, et sauter le dîner. Ou bien, si on préfère sauter le petit déjeuner, ne manger qu’entre 12 heures et 20 heures, par exemple.
Il existe plusieurs formules de jeûne intermittent. Mais l’idée est toujours la même : en mangeant moins fréquemment, on absorberait moins de calories au total. Et donc, au final, on perdrait plus facilement du poids.
Des études ont cherché à le démontrer, mais beaucoup n’ont porté que sur un petit échantillon de personnes et sur de courtes périodes.
Une nouvelle étude vient d’être publiée dans le Journal de l’Association américaine de cardiologie. Les résultats montrent que le jeûne intermittent n’est pas aussi intéressant qu’on pouvait le penser pour perdre du poids.
Les chercheurs de l’Université Johns Hopkins ont analysé la quantité de nourriture consommée par près de 550 volontaires et leurs horaires de repas. Ils ont aussi suivi leurs données de santé et leur poids pendant plus de 6 ans. Ils n’ont pas trouvé que les horaires de repas influençaient la perte de poids.
L’intervalle de temps entre le premier repas de la journée et le dernier n’a eu aucun impact sur le poids des personnes. En revanche, ils ont remarqué que le fait de prendre de petits repas, apportant environ 500 calories, étaient associés à une perte de poids.
En somme, la quantité de nourriture compte plus que le moment où l’on mange, lorsqu’il s’agit de perdre du poids. Et surtout ce qu’il faut retenir, c’est qu’il n’y a pas une stratégie unique pour maigrir qui marcherait pour tout le monde. C’est ennuyeux d’entendre cela, mais il n’y a pas de recette miracle pour perdre du poids. Le jeûne intermittent, qui a gagné en popularité ces derniers temps, n’est pas la panacée pour maigrir. En plus, il y a un autre inconvénient à sauter un ou deux repas, comme lorsqu’on pratique le jeûne intermittent, c’est qu’il est plus difficile, dans ce cas, de couvrir ses besoins nutritionnels, par exemple de manger suf