Hausse du prix des médicaments : le gouvernement veut doubler les franchises médicales dès fin mars

Outre les médicaments, les actes paramédicaux, mais aussi les transports sanitaires, les consultations et les examens biologiques vont être concernés par cette mesure. La procédure a été enclenchée, ce lundi 22 janvier.

Une pharmacie (illustration)

Crédit : JOEL SAGET / AFP

TOUT SAVOIR SUR - La pénurie de médicaments

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Le gouvernement a lancé le processus de doublement des franchises sur les boîtes de médicaments, actes paramédicaux, transports sanitaires, consultations et examens de biologie. Il sera effectif à partir de la fin du mois de mars, ont indiqué - de concert - Bercy et le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, lundi 22 janvier. "Ces montants n’avaient pas été revalorisés depuis leur création en 2008 et 2004", rappelle Bercy.

"Le gouvernement engage les consultations" nécessaires, et "les nouveaux montants des franchises et des participations forfaitaires devraient entrer en vigueur" fin mars pour la partie franchises et "d'ici début juin" pour le reste, ont indiqué les deux ministères dans un communiqué commun.

Jusqu'ici de 50 centimes sur les médicaments, la franchise passera donc à un euro par boîte de médicaments. En ce qui concerne les transports sanitaires, l'exécutif veut faire passer la franchise à quatre euros. Enfin, le montant de la participation "forfaitaire" pour les actes et consultations médicales ainsi que les examens et analyses biologiques passera à deux euros.

Les patients lourdement atteints "ne paieront pas davantage"

Le plafond annuel restera inchangé. "Les patients ayant le plus fort recours aux soins, dont les montants de franchise sont déjà actuellement au plafond de 50 euros, ne paieront donc pas davantage", martèlent les ministères.

Pour justifier sa décision de doubler les franchises médicales, l'exécutif met en avant un impératif de "participation" et de "responsabilisation des Français" pour les maladies du quotidien. Les ministères de l'Économie et de la Santé rappelant, dans le même temps, que "l’assurance maladie est en déficit chronique".

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