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Dry January : pourquoi se lancer dans un mois sans alcool ?

Le "Dry January", mois de janvier sans alcool, rassemble de plus en plus de participants depuis sa création en 2013 au Royaume-Uni. En 2022, pas moins de 40 organisations soutiennent le mouvement et vantent ses bienfaits.

Le Dry January aurait de très bonnes vertus sur notre santé.
Le Dry January aurait de très bonnes vertus sur notre santé.
Crédit : Aleisha Kalina / Unsplash
Théo Putavy

Ne pas boire une goutte d'alcool pendant un mois. C'est le défi que se lancent des millions de personnes à travers le monde participant au "Dry January" ou "Défi de janvier". Né en 2013 en Grande-Bretagne, selon l'initiative de l'organisation Alcohol Change UK, le Dry January est institutionnalisé en France depuis 2020. 

L'objectif n'est pas d'arrêter définitivement l'alcool mais de s'interroger sur sa consommation. Quels bénéfices pour la santé ? Sur le porte-monnaie ? Sur les relations sociales ? Pour la Fédération Addiction, organisatrice de l'événement, fortement diminuer ou arrêter sa consommation d'alcool permet de mieux dormir, d'avoir plus d'énergie, une meilleure concentration ou encore une peau plus fraiche

Interrogée sur RTL en janvier dernier, Claire Touzard, auteur de "Sans Alcool", confiait avoir arrêté l'alcool depuis un an et ne plus compter les bienfaits de cette décision sur son énergie, sa créativité, son teint et son sommeil.

Les obstacles au "Dry January"

Si bon nombre de participants ne souffrent pas d'addiction à l'alcool, il n'en reste pas moins compliqué de résister à boire une boisson alcoolisée en France, surtout quand on est en groupe. "Cela reste très difficile de ne pas boire, socialement", estimait William Lowenstein, addictologue et président de Sos Addictions. 

À écouter aussi

Pour le professeur Amine Benyamina, président de la Fédération française d'Addictologie, "l’objectif n’est bien évidemment pas d’interdire, de culpabiliser ou de faire la morale, mais bien d’analyser nos capacités de contrôle".

Selon le ministère de la Santé, la consommation d'alcool est à l'origine de 49.000 décès par an en France et responsable de 7% des maladies et décès prématurés en Europe. 

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