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"Des myopes au pénis perforateur" : Bernard Werber détaille sur RTL la sexualité des punaises de lit
L'écrivain publiait en 1993 une "Encyclopédie des savoirs relatifs et absolus" dans laquelle il s'intéressait déjà à la "sexualité délirante des punaises de lit".
Bernard Werber, l'auteur des "Fourmis"
Crédit : RTL
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Pour comprendre la ténacité des punaises de lit et ce pourquoi il est si difficile de s'en débarrasser, il convient de s'intéresser à leur sexualité. Elle serait, en effet, un élément déterminant pour comprendre le phénomène qui prolifère et sème une réelle inquiétude en France. Dans son Encyclopédie des savoirs relatifs et absolus, l'écrivain à succès Bernard Werber évoquait, visionnaire, la "sexualité délirante des punaises de lit", dès 1993.
Au micro de RTL, Bernard Werber raconte avoir déniché ce sujet en demandant aux scientifiques qu'il interrogeait quand il était journaliste scientifique, s'ils avaient "un collègue dont le sujet de recherches vous surprend et que vous n'osez pas évoquer en dehors des laboratoires". C'est ainsi qu'il prend connaissance du travail de Jacques Carayon sur la sexualité traumatique des punaises de lit.
"Ce professeur m'a dit : 'J'espère que vous allez parler de mon sujet de manière sérieuse', se souvient Bernard Werber. Car il peut prêter à surprendre, voire à rire". L'écrivain détaille ce que lui a dévoilé le scientifique à l'époque : "Les punaises de lit ont un pénis perforateur, elles sont myopes et n'arrêtent pas de faire l'amour. Elles ont 200 rapports par jour".
Une partie de son sperme survit dans le sang et féconde la femelle de l'intérieur
Bernard Werber sur RTL
"Les punaises de lit ont du mal à sélectionner leurs partenaires, poursuit-il. Il y a environ 40% de rapports hétérosexuels, 30% homosexuels et 30% avec d'autres insectes. Ils percent la carapace des femelles, des mâles et des insectes pour injecter le sperme dans le sang. Cela ressemble à une sorte d'obsession sexuelle". La punaise de lit a donc développé une particularité étonnante : "Une partie de son sperme survit dans le sang et féconde la femelle de l'intérieur".
"Les mâles percent n'importe où, si bien que les punaises de lit ont commencé à naître avec des vagins secondaires reliés au principal (pour les femelles), inutiles pour les mâles. Et ça ne s'arrête pas là : une espèce que l'on trouve dans les pays chauds parvient à féconder, grâce à un jet très dru, à tirer pour féconder ces vagins secondaires à distance".
