Il y a, on le sait, de plus en plus de Français touchés par le coronavirus et de plus en plus de personnes testées positives. Il suffit de regarder autour de soi et on se retrouve de plus en plus souvent cas contacts. Et pourtant nous ne sommes pas contaminés, alors pourquoi certains et pas d’autres ?
Vous avez été en contact avec une personne qui vous a appelée pour vous dire, méfie-toi je suis positif à mon test PCR et comme on s’est vu et parlé l’autre jour, même si c’était avec un masque, je préfère te prévenir. Mais en fait vous étiez deux à parler à cette personne, et bingo, elle elle l’a attrapé et pas vous. Pourquoi ? Qu’est ce qui fait que l’on échappe au virus alors qu’une personne qui a partagé les mêmes conditions que vous a été contaminée ? Eh bien ça c’est la grande question à laquelle on n’a pas vraiment de réponse précise, mais quelques hypothèses.
Je les ai regardé de près ces hypothèses car il ne se passe pas une semaine, sans qu’à cause des tournages, et malgré les gestes barrières, je ne sois appelé pour me dire que la personne que l’on interviewait était positive et pourtant, jusqu’à présent, pas de Covid. Ce que disent les spécialistes c’est qu’il y a trois éléments qui interviennent : l’environnement, l’être humain et le virus, et c’est la rencontre entre les trois qui va déclencher une infection.
Question environnement, il y a les températures qui entrent en considération, vous savez ce froid sec. Mais il y a un autre facteur important, la fameuse charge virale. La charge virale, c’est en gros la concentration de virus, le nombre de particules virales que vous recevez de la part du donneur, le contaminant. Et cette charge virale n’est pas homogène, ça dépend de pas mal de facteurs. Lors d’un éternuement ou d’une toux, il n’y aura pas la même charge virale selon que vous êtes en face ou sur le côté, selon le déplacement d’air etc… Et bien sûr, moins de virus c’est plus de chance pour votre organisme de s’en débarrasser.
Il y a aussi le système immunitaire qui rentre en jeu. Là, on peut parler d’inégalité de chances face à un virus. Le côté génétique joue un rôle, on est plus ou moins bien prédisposé à se défendre, et ça on ne peut pas y faire grand-chose. Il y a aussi le nombre de récepteurs que l’on a, ainsi que plus ou moins de c