"Les cas-contact de cas-contact ne sont pas des cas-contact". Cette formule, avec sa belle assonance de "c", ressemble à ces apophtegmes répétés par les comédiens pour échauffer leur diction. Il s'agit d'un rappel d'Olivier Véran, ministre de la Santé, ce jeudi 17 septembre, alors que des "embouteillages" sont observés dans les laboratoires pour réaliser des tests PCR.
Ainsi, ne sont cas-contact que les personnes qui ont eu un rapport "étroit" avec un malade dépisté ou diagnostiqué. Par "étroit", Santé publique France explique, dans une fiche, qu'on entend "toute personne ayant eu un contact direct avec un cas, en face à face, à moins d'un mètre, quelle que soit la durée, ayant prodigué ou reçu des actes d'hygiène ou de soins, ayant partagé un espace confiné pendant au moins 15 minutes avec un cas". Attention, est cas-contact "toute personne ayant partagé le même lieu de vie que le cas confirmé ou probable".
Aussi, tant qu'une personne avec qui on a été en contact n'est pas officiellement déclarée malade, on n'est pas considéré comme cas-contact. Il n'est pas nécessaire de s'isoler ou de se faire tester. Cela ne s'applique plus aux enfants, a expliqué Olivier Véran, car le constat a été fait que les enfants se contaminent peu entre eux : ce sont surtout les adultes qui contaminent les enfants.
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