Il y a un an, le 11 janvier 2020, Pékin annonçait le décès de la première victime connue du nouveau coronavirus à Wuhan dans le centre de la Chine. La mort de cet homme sera suivie par près de 1,9 million d'autres à la surface du globe en un an.
Actuellement, concernant l'origine de cette pandémie, on sait que cette première victime est un homme de 61 ans, dont le nom reste inconnu, et qu'il faisait régulièrement ses courses dans un immense marché de Wuhan où étaient vendus des animaux sauvages vivants.
S'il est clair que l'épidémie s'est manifestée pour la première fois fin 2019 sur ce marché, en revanche il n'est pas certain qu'il soit à l'origine du nouveau coronavirus. Le fait que le virus soit très contagieux lors de son signalement signifie qu'il circulait déjà depuis longtemps.
Une équipe de l'Organisation mondiale de la santé devait se rendre sur place pour faire une enquête. Officiellement, les experts vont pouvoir venir. Mais les Chinois font trainer. On les soupçonne de vouloir repousser ce voyage après le 20 janvier, date du départ de Donald Trump de la Maison Blanche. Ils ne voudraient pas donner le sentiment de céder à la pression de celui qui parle tout le temps du "virus chinois".
Mais Pékin ne joue pas franc-jeu. D'abord, il a exigé de pouvoir valider les experts. Ensuite, ils devront se soumettre à une quarantaine à leur arrivée, ce qui va encore repousser leurs travaux. Ils vont donc arriver plus d'un an après le début de la pandémie, ce qui ne facilite pas la recherche des premières traces du virus. Il n'est même pas confirmé que Wuhan soit au programme de la visite et ils ne pourront s'appuyer que sur les dossiers fournis par la Chine.
Pékin veut imposer des versions qui tombent les unes après les autres. On a eu le droit au virus importé par des étrangers lors des jeux militaires mondiaux de Wuhan. On a eu le droit au pangolin désormais innocenté. Maintenant, il est suggéré que la Covid serait arrivée via des produits surgelés importés. Un virus venu de n'importe où, mais pas de Chine. Le pays qui semblait être sorti de la crise après des épisodes de confinement drastique voit réapparaître des signaux inquiétants. Au total, 18 millions d'habitants de la province du Hebei sont confinés. Même Pékin est désormais sous surveillance.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte