Agnès Buzyn, ex-ministre de la Santé, rejoint l'OMS
Agnès Buzyn, ministre de la Santé démissionnaire, candidate déçue à la mairie de Paris, a été nommée à l'Organisation mondiale de la Santé où elle sera en charge du suivi des questions multilatérales.

Elle n'avait pas fait parler d'elle depuis que, en septembre 2020, elle avait été entendue par la Commission d'enquête du Sénat au sujet de la gestion de la crise du coronavirus en France. Ministre de la Santé qui avait démissionné à l'aube de la crise du coronavirus pour se lancer dans la course à la mairie de Paris où elle fut finalement largement battue, Agnès Buzyn rejoint l'Organisation mondiale de la Santé où elle sera chargée des questions multilatérales.
Agnès Buzyn a confirmé à l'AFP avoir rejoint ce lundi 4 janvier le cabinet du directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus. L'agence onusienne basée à Genève, n'était pas joignable dans l'immédiat pour préciser le rôle que sera amenée à jouer l'ex-ministre âgée de 58 ans.
La spécialiste des leucémies et de la greffe de moelle, inconnue jusqu'en mai 2017 lorsqu'elle était entrée dans le gouvernement d'Édouard Philippe, avait quitté son ministère en février 2020 pour remplacer Benjamin Griveaux, éclaboussé par un scandale sexuel, dans la course à la mairie de Paris. Arrivée 3e au second tour, elle n'était même pas parvenue à intégrer le Conseil de Paris.
Plus que cet échec, Agnès Buzyn avait fait polémique lorsqu'elle avait déclaré au Monde avoir voulu "mettre fin à cette mascarade" des élections avant leur tenue en raison de l'épidémie qui s'annonçait, expression qu'elle a ensuite regrettée. Elle ne s'était depuis que peu exprimée.
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