Didier Raoult fait volte-face en ce qui concerne une possible deuxième vague en France. L'infectiologue marseillais a affirmé craindre une potentielle reprise de l'épidémie en s'appuyant sur l'exemple du cas néo-zélandais et s'en est largement défendu devant les parlementaires, lors de son audition auprès de la commission d'enquête. "Quant à la 2ème vague, je ne sais pas d'où sort ce fantasme journalistique, mais j'ai jamais dit ça", a-t-il affirmé.
Preuve à l'appui, voilà en quoi cette affirmation est fausse. Le mardi 28 avril dernier, Didier Raoult a en effet jugé improbable qu’une deuxième vague d’infections survienne en France : "C'est une courbe en cloche, typique des épidémies. La plupart du temps, ça se passe en une seule courbe. (...) L’histoire de rebond est une fantaisie inventée à partir de la grippe espagnole", avait-il dit dans une vidéo diffusée sur YouTube par l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection, situé à Marseille.
Le directeur de l’IHU avait étayé son propos, indiquant que "dans le temps où on avait moins de moyens pour les contenir, les épidémies disparaissaient quand même". Il avait estimé que les épidémies "commencent, s'accélèrent, culminent - c'est le moment maximal de transmissibilité - et elles diminuent et disparaissent".
Autre exemple, le mardi 12 mai où l'infectiologue marseillais estimait que "l'épidémie est en train de se terminer". Dans cette autre intervention vidéo sur YouTube, Didier Raoult estimait alors : "Il n'y a nulle part de deuxième vague, ni de dos de chameau, c'est la courbe banale. (...) Il y aura quelques cas sporadiques qui apparaîtront ici ou là, [...] mais cela ne traduit plus une dynamique épidémique" avait-il alors affirmé.
"Partout, les choses sont en train de s'arrêter", expliquait l'infectiologue, "qu'il s'agisse des cas détectés, des cas hospitalisés, des cas hospitalisés en réanimation" avant d'ajouter qu'" on voit que cet épisode est en train de se résoudre".
Au cours de son audition, le médecin marseillais, fervent défenseur du traitement à la chloroquine au cours de la crise sanitaire, s'est montré moins catégorique en ce qui concerne l'avenir de l'épidémie en estimant qu'il est possible que "la maladie devienne une maladie saisonnière, mais aussi qu'elle disparaisse complètement".
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