En ce jeudi 12 mars, après l'allocution du président de la République, l'ensemble de l'échiquier politique français a salué les mesures annoncées tout en remettant en cause leur tardive arrivée et en appelant à la vigilance quant à leur exécution.
Prenant "acte" des décisions annoncées, le patron de LR, Christian Jacob, a regretté "qu'elles n'aient pas du tout été évoquées ce matin" par le Premier ministre lors d'une réunion avec les chefs de parti.
"Face à la crise du #Covid_19 la seule attitude possible est celle de la responsabilité collective. Ce soir, le président a répondu à une large part de nos demandes. Nous accompagnerons l'effort et veillerons à ce que les paroles se traduisent en actes", a de son côté assuré le Premier secrétaire du PS Olivier Faure.
Côté écologistes, le numéro un d'EELV Julien Bayou a "salué les mesures annoncées", érigeant la "cohésion nationale" en "élément indispensable".
Pour le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, le moment n'est pas à "la polémique" mais à la "solidarité et la cohésion", car "il faut chercher par tous les moyens à se rendre utile" en se portant "au secours des plus isolés, affaiblis, abandonnés". Mais "il aura fallu une crise, il est vrai mondiale, pour que le président de la République comprenne qu'un modèle de monde est mort et que le soin dû à tous est une priorité", a-t-il regretté.
La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen a salué des "revirements spectaculaires" d'Emmanuel Macron sur les frontières, et a vu dans son allocution télévisée une "remise en cause totale du modèle ultralibéral, une ode au service public". Elle a aussi jugé "insensé" que le chef de l'État appelle à "éviter le repli nationaliste" face au coronavirus qui "n'a pas de frontières".