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Coronavirus : "On appréhende ce week-end", dit le chef des urgences de Bondy

INVITÉ RTL - La situation devient de plus en plus critique dans les hôpitaux parisiens avec l'afflux de nombreux patients en soins intensifs. Et le personnel soignant manque, tout comme le matériel médical. "Il va falloir nous écouter maintenant", a martelé sur RTL le chef du service des urgences de Bondy.

Coronavirus : "On appréhende ce weekend", dit le chef des urgences de Bondy.
Crédit : FRED DUFOUR / AFP
Coronavirus : "On appréhende ce weekend", dit le chef des urgences de Bondy
00:07:24
Stéphane Carpentier - édité par Camille Descroix
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Les hôpitaux commencent à être surchargés, notamment dans les régions les plus touchées par l'épidémie de coronavirus. "C'est une course contre la montre, c'est un moment décisif", a déclaré sur RTL Romain Dufaud, chef du service des urgences à l'hôpital Jean-Verdier de Bondy (Seine-Saint-Denis).

Le premier ministre Édouard Philippe a annoncé ce vendredi le prolongement de la période de confinement "jusqu'au 15 avril au moins". "Ça me parait tout à fait raisonnable de prolonger jusqu'à cette date. On aurait souhaité plus tôt que ce confinement soit plus strict", a-t-il rétorqué.

À l'hôpital de Bondy, ce soir, la situation reste tendue. "Il nous reste deux places en réanimation au prix d'une mobilisation générale à la fois des administrateurs et des médecins", a-t-il précisé au micro de RTL. 

Des équipes réquisitionnées pour venir en aide en réanimation

"On a pu mobiliser des équipes et former du personnel paramédical car ils ne sont pas tous spécialisés en réanimation. On en a formé une quantité pour ouvrir au moins 8 lits en soins intensifs de cardiologie. On espère pouvoir ouvrir encore 8 lits supplémentaires dans le réveil du bloc opératoire", a-t-il ajouté.

À écouter aussi

Alors que le personnel soignant manque cruellement, le matériel aussi se fait de plus en plus rare. "Il y a des manques liés à la réanimation. On manque de pousse seringues, de respirateurs... C'est tout un fil conducteur qu'il faut conserver. C'est comme un élastique, il n'est pas rompu mais très tendu. On appréhende ce week-end", a-t-il confié.

Concernant le profil des patients, il répond : "On a un profil de jeunes, de 25 à 45 ans, qui eux font une détresse respiratoire. Attention, cela représente 5% des cas. 95% des patients ont des symptômes légers", relativise-t-il alors qu'une première jeune femme mineure est décédée, dans la nuit de mardi à mercredi.

"C'est une course contre la montre, c'est un moment décisif. Il va falloir nous écouter maintenant. Cela fait 30 ans qu'on dit les choses sur l'hôpital public et, là, on se prend dans la figure tout ce qui n'a pas été fait depuis 30 ans", a-t-il conclu.

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