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Coronavirus : "On a mobilisé 4.000 lits en réanimation", assure le président des hôpitaux privés

INVITÉ RTL - Lamine Gharbi, président de la FHP, assure que 100.000 opérations de cliniques privées ont été déprogrammées pour faire face à l'afflux des malades du Covid-19.

Le couloir d'un hôpital (Illustration).
Crédit : GUILLAUME SOUVANT / AFP
Yves Calvi - édité par Bastien Hauguel
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Le privé peut-il soulager l'hôpital public ? Lamine Gharbi, président de la Fédération des hôpitaux et cliniques privés (FHP), l'assure : le secteur est bien au front face à l'épidémie de Covid-19. "Depuis une semaine, nous avons déprogrammé 100.000 patients au bloc opératoire pour faire de la place dans nos services d'hospitalisation, et accueillir les patients qui arrivent à nos portes et mobiliser des moyens de réanimation. Le privé va aider et n'est pas anecdotique", explique-t-il.

Le médecin dénonce par ailleurs le manque de masques. Un manque "effroyable" qui ne permet pas de protéger correctement les soignants. "Ils ne sont pas immortels, ça devient dramatique. Il y a des morts parmi les médecins et le personnel soignant", raconte-t-il. "Nous n'avons pas de tests pour les dépister. Quand un salarié de nos établissements est suspecté d'être positif au Covid-19, il faut attendre trois jours avant d'avoir le résultat. Est-ce normal ? Je veux bien qu'on nous applaudisse tous les soirs à 20 heures, mais il faut donner des moyens. On ne peut pas continuer comme ça."

"Il faut des passerelles entre le privé et le public"

Lamine Ghardi rapporte par ailleurs que les établissements ont mobilisé, à l'heure actuelle, 4.000 lits en réanimation. "On peut augmenter cette capacité, car nous avons arrêté toute l'activité de nos blocs opératoires hors urgence. (...) Dans ces blocs opératoires non utilisés, il y a évidemment à chaque fois un respirateur que l'on va pouvoir mettre dans les services de soins intensifs et continus, pour réaliser des réanimations".

Le président de la Fédération des hôpitaux et cliniques privées demande également un peu plus de collaboration entre le secteur privé et public. "Il faut impérativement qu'il y ait des codes de crise et des passerelles entre le privé et le public, sous l'égide de l'Agence régionale de santé. On doit arrêter une fois pour toutes cette guerre de chapelle. (...) On pouvoir travailler ensemble", assure-t-il.

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