Chikungunya : un premier cas du virus détecté en France métropolitaine cette année

Un premier cas autochtone de chikungunya pour 2025 en métropole a été détecté mercredi 11 juin dans le Var, dans la commune de La Crau, a annoncé l'Agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d'Azur dans un communiqué paru vendredi 13 juin. Un seul cas autochtone de ce virus transmis par le moustique tigre avait été détecté en 2024 en métropole, en Ile-de-France, fin juillet. 

On parle de cas autochtone quand une personne a contracté la maladie sur le territoire national et n'a pas voyagé en zone contaminée dans les 15 jours qui précèdent l'apparition des symptômes. "Des mesures immédiates sont mises en œuvre pour limiter tout risque de propagation", a assuré l'ARS Paca, en évoquant notamment une démoustication réalisée dans la commune, "sur la voie publique et dans les jardins privés situés autour du cas".

Ces mesures sont mises en place afin d'éliminer le plus rapidement possible les gîtes larvaires et les moustiques adultes. De même, une enquête en porte-à-porte va être conduite dans les logements du quartier concerné pour identifier les personnes qui pourraient présenter des symptômes. 

Cette année, l'épidémie de chikungunya, maladie se traduisant par des fièvres et des douleurs articulaires, a surtout frappé l'île de La Réunion, avec 23 morts, même si elle poursuit maintenant son déclin. On estime que 200.000 personnes ont été contaminées dans l'île depuis janvier 2025. 

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Si l'épidémie recule franchement à la Réunion, elle poursuit encore sa dynamique à Mayotte, également dans l'océan Indien, où elle s'est déclarée plus tardivement. Selon le dernier bilan, 746 cas ont été signalés depuis le début de l'année 2025, mais ce chiffre apparaît probablement sous-estimé.