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Chikungunya : 4 infos à connaître sur le virus du moustique tigre

ÉCLAIRAGE - Depuis son apparition en France métropolitaine en 2004, une cinquantaine de cas de chikungunya a été recensée.

La Guyane est en phase d'épidémie au chikungunya. (Illustration)
La Guyane est en phase d'épidémie au chikungunya. (Illustration)
Crédit : AFP
Amélie James
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Surnommé "le moustique tigre" en référence aux rayures qui ornent ses pattes, l'Aedes albopictus est l'insecte qui transmet le virus de la dengue, du zika et du Chikungunya. Trois infections virales qui peuvent être responsables d'infections parfois sévères.

En France, et plus particulièrement dans le Var, deux cas de Chikungunya ont été recensés. Les victimes ont rapidement été prises en charge, leur état de santé n'est désormais plus jugé préoccupant. Depuis, le département a été placé en alerte de niveau 3.

Le moustique tigre a été repéré pour la première fois sur le territoire hexagonal en 2004. De l'Alsace, à la région PACA, en passant par la Corse, cet insecte s'est rapidement propagé et a gagné une trentaine de départements. Depuis son apparition en France métropolitaine, une cinquantaine de cas de chikungunya a été recensée.

1. Comment se transmet la maladie ?

Tous les moustiques tigres ne sont pas vecteurs de la maladie. Ils ne sont infectés qu'après avoir piqué un homme contaminé. Comme l'explique Santé Publique France, après avoir extrait du sang contaminé, le moustique devient vecteur du virus.

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En piquant par la suite une personne saine, il transmet automatiquement la maladie. Les moustiques piquent principalement durant la journée. À noter que seules les femelles peuvent être vectrices de la maladie. Aucune transmission n'est possible d'homme à homme. 

2. Quels sont les symptômes ?

Il faut entre 4 à 7 jours avant qu'une personne contaminée ne ressente les premiers signes de la maladie. Le virus se manifeste alors par l'apparition brutale d'une fièvre souvent supérieure à 38.5°C, selon l'Inpes. S'ajoutent à cela des douleurs articulaires, courbatures et maux de tête. D'origine africaine, le nom de la maladie signifie "l'homme qui marche courbé" en référence à ces multiples symptômes. Dès l’apparition de ces derniers, il est vivement recommandé de consulter un médecin.

Selon l'Institut Pasteur, "il ne semble pas que l'infection par le virus soit la cause directe des quelques cas mortels rapportés". Ses symptômes articulaires peuvent cependant durant plusieurs mois voire plusieurs années. 

3. Quelle est la prise en charge médicale ?

Il n'existe pas à proprement parler de traitement médicamenteux pour lutter contre le virus. Comme l'explique l'Institut pasteur, sa prise en charge médicale est "purement symptomatique". Des traitements anti-douleurs et anti-inflammatoires sont prescrits, par les professionnels de santé, en cas de contamination. Les médicaments de type salicylés tels que l'aspirine sont à éviter. Actuellement, aucun vaccin contre le virus n'a été commercialisé. 

4. Comment prévenir les risques de contamination ?

Bien qu'il n'existe pas encore de traitement préventif de la maladie, quelques précautions sont à prendre pour limiter sa propre exposition au moustique. Les professionnels de santé conseillent de porter des vêtements longs et de s'appliquer des répulsifs cutanés.

Afin de ralentir sa prolifération, il est également recommandé de détruire les gîtes larvaires, autrement dit les endroits qui favorisent la reproduction de ces insectes. Mieux vaut donc éviter les eaux stagnantes chez soi et autour de chez soi. Chaque réceptacle capable d'accueillir de l'eau est une zone privilégiée par les moustiques.

La climatisation peut également être utilisée dans la mesure où les moustiques ont tendance à fuir les endroits frais. 

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