"Blue Monday" : comment prendre soin de sa santé mentale en hiver ?

Ce lundi, c’est le "Blue Monday", soi-disant le jour le plus déprimant de l’année. Même si ce n’est pas exact, c’est l’occasion de voir comment prendre soin de sa santé mentale et garder un moral d’acier en hiver.

Illustration d'une femme à la fenêtre en hiver

Crédit : Pixabay

"BLUE MONDAY" - Comment prendre soin de sa santé mentale en hiver

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Le "Blue Monday" est une pure invention marketing qui date du début des années 2000. Le troisième lundi du mois de janvier serait le jour le plus triste de l’année. C’est ce qu’a affirmé, en 2005, une agence de communication britannique qui travaillait pour le compte d’une agence de voyage.
Pour avancer cela, elle s’est basée sur une formule bidon calculée en fonction de la météo, de l’argent qu’on a sur son compte en banque, et de la motivation. Le but était d’inciter les gens à s’évader, et à partir loin au soleil pour retrouver un moral anticyclonique.

Même s’il a été monté de toute pièce, il perdure. Pourtant, il ne doit pas occulter que la dépression est une maladie qui ne connaît pas un pic un jour donné de janvier. Même la dépression hivernale, qui est saisonnière et qui survient lorsque les jours raccourcissent, dure, en général, de décembre à mars. Elle touche environ trois millions de personnes en France. Et sans être affectés aussi fortement, nous pouvons également être sensibles à la météo.

Le mauvais temps peut jouer sur le moral et en cela, le "Blue Monday" a du bon, car il incite à réagir à la morosité. Sans aller jusqu’à prendre l’avion pour partir sous les tropiques, il est bon d’essayer de profiter le plus possible de la lumière du jour, en se promenant par exemple à l’heure du déjeuner, et chez soi en ouvrant au maximum les rideaux. Et pourquoi pas, en investissant dans une lampe de luminothérapie qui imite la lumière naturelle du jour.

Si on télétravaille, on évite de rester en pyjama toute la journée. On s’habille comme si on allait au travail, et on essaie d’instituer des routines différentes selon le moment de la journée pour bien la rythmer.

Comment garder un bon rythme

Le manque de lumière peut perturber nos rythmes biologiques. C’est pour cela qu’on peut être somnolent la journée et fatigué. On ressent un peu les mêmes choses que lorsqu’on est jetlagué. Alors, pour ne pas en rajouter, on essaie de garder des horaires réguliers, surtout l’heure de réveil. On évite de se lever beaucoup plus tard le week-end pour ne pas être trop décalé par rapport à la semaine.

On essaie de rester actif et de continuer à voir du monde, même si on rentre moins tard le soir qu’en été. On peut aussi avoir des activités propres à l’hiver, comme le tricot dont les bienfaits ont été prouvés. Il a été montré qu’il déstressait et rendait plus heureux. Quand on tricote, on peut donner le fruit de son travail, offrir un pull, une écharpe...

On fait plaisir et c’est gratifiant, comme peut l’être d’ailleurs aussi le fait de cuisiner. En plus, cela permet d’acheter moins d’aliments ultra-transformés, dont la consommation élevée est suspectée d’augmenter les risques de symptômes dépressifs. Donc si on se met aux fourneaux, on a tout bon, car c’est meilleur pour la santé physique… et mentale !

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