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Les obsèques de Charlie Kirk sont organisées en Arizona.
Crédit : Eric Thayer / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
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Les obsèques de Charlie Kirk, influenceur ultraconservateur assassiné le 10 septembre sur un campus de l'Utah, se tiennent ce dimanche 21 septembre, à Glendale, près de Phoenix, dans l'Arizona. Un hommage XXL lui est consacré.
Cette cérémonie est à la hauteur de l'émotion créée par cet attentat dans tout le pays, et notamment dans la galaxie trumpiste, jusqu'au sommet de la Maison-Blanche car Donald Trump et son vice-président, JD Vance, ont fait le déplacement. Il est très rare de voir les deux hommes réunis lors d’une cérémonie à l’extérieur.
Le dispositif de sécurité est très important, digne d’un Super Bowl d’après les autorités. Des hélicoptères sont présents, les forces de l’ordre sont absolument partout.
Il y aura des discours de plusieurs membres éminents du gouvernement. La porte-parole de la Maison-Blanche, Caroline Leavitt, a dit, samedi soir, sur Fox News qu'il y aurait deux avions remplis d'officiels. Côté français, on sait que Louis Aliot, maire de Perpignan, assistera à la cérémonie et représentera le Rassemblement National.
Il règne à Glendale une atmosphère patriote. Les participants sont habillés aux couleurs du drapeau américain, en rouge, blanc et bleu. Costumes pour les messieurs, robes pour les dames, tenues du dimanche comme l’avait demandé l'organisation.
Beaucoup de familles sont présentes à cette cérémonie. Pamela, par exemple, n’est pas venue seule, mais avec son fils de 7 ans qui "est aussi un fan de Charlie Kirk", assure-t-elle au micro de RTL.
Elle et son fils n'ont jamais marché aussi rapidement sur un trottoir que pour pouvoir tenter d'approcher la file d'attente. "C'est presque choquant de voir toute cette file d'attente pour aller dans le stade et ne pas rester dehors. Franchement, ça va être génial", clamait-elle avant le début des obsèques.
Certains ont même passé la nuit sur place alors que les parkings n'ouvraient qu'à 5 heures du matin. Mais beaucoup sont aussi découragés rien qu'en voyant la file d'attente. À tel point que des supportrices ont décidé de rebrousser chemin : "La file était trop longue, je vais prendre mon café chez moi. Comment je vais, maintenant ? Mal, j'espérais pouvoir rentrer."
Et ce n'est pas un, mais deux stades, en réalité, qui ont été réservés. Le premier peut contenir 70.000 spectateurs et le second, 20.000. C'est plus que le Stade de France à Saint-Denis.
Les supporters sont venus avant tout défendre l'image de Charlie Kirk, qui a souvent été décrié pour ses positions ultraconservatrices. "Honnêtement, ceux qui disent qu'il est une personne terrible, un raciste, n'ont en fait jamais regardé ses vidéos. Regardez les vidéos dans leur contexte et vous verrez que c'est le gars le plus gentil. Il n'est pas raciste, c'est ridicule", estime l’un d’eux.
Ils espèrent surtout que l’heure sera au recueillement et qu’il n’y aura pas de polémique. Doug, lui, est habillé en costume "comme s[’il] allai[t] à la messe". Pour lui c'est avant tout un moment d'unité : "Je m'en réjouis, je suis heureux d'être entouré d'un groupe de personnes qui l'aiment et qui aiment l'Amérique. Il n'y a pas de colère, pas de colère du tout, non. C'est juste génial."
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