Voici deux histoires très courtes, celle d’un fils en situation de handicap qui demande à son papa de lui dessiner une machine pour marcher. Et celle d’un frère qui veut continuer à jouer au tennis avec son aîné malgré ses jambes qui le portent de moins en moins.
Redonner de l’espoir, voilà ce qui a motivé il y a 9 ans les fondateurs de la société Wandercraft, qui fabrique des exosquelettes. Sans rentrer dans les détails techniques, il s’agit d’un robot qui épouse la morphologie des jambes, il va permettre à ceux qui ne marchent plus de se mettre debout et de refaire quelques pas.
Matthieu Masselin, un des fondateurs explique que derrière la prouesse technologique, les ingénieurs et les scientifiques de
Wandercraft rouvrent aussi le champ des possibles. Quand on apprend qu’on ne pourra plus
marcher, le chaos émotionnel est d’une violence
inouïe.
L’exosquelette Atalante est un inestimable espoir y compris celui de retrouver le sourire.
Ceux qui ont eu la chance de faire
quelques pas ont les yeux qui recommencent à briller parce que tout à coup ils sentent leurs
énergies circuler, ils jubilent de pouvoir être en position
debout et de regarder les yeux dans les yeux leur
interlocuteur. Il y a aussi l’impact émotionnel qui est très
important pour les personnes qui retrouvent des
sensations d’avant et des perspectives. Si vous avez autour de vous des personnes à mobilité réduite, partagez avec eux cet espoir fabuleux.
Plusieurs centres de rééducation en France proposent l’exosquelette Atalante. Un centre de marche ouvrira bientôt.
Voilà une minute qui peut tout changer... pour eux.