AVC : quelles activités physiques pratiquer pour réduire le risque ?

La Journée mondiale de lutte contre l'AVC a lieu chaque année le 29 octobre. Est-il nécessaire de bouger davantage pour diminuer le risque d'en être victime ? Les explications du docteur Jimmy Mohamed.

L'activité physique est bon pour la santé.

Crédit : ©Wallenrock/shutterstock.com

AVC - Bouger plus pour réduire le risque d'en être victime un jour

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Un accident vasculaire cérébral, ou AVC, survient lorsqu'une artère du cerveau se met à saigner ou se bouche à cause d'un caillot. Une artère qui ne parvient plus à assurer une bonne vascularisation entraîne une oxygénation insuffisante du cerveau, ce qui peut causer des séquelles neurologiques permanentes si ce n'est pas pris en charge rapidement.

L'AVC est très fréquent en France, avec un cas toutes les 4 minutes. C'est l'une des principales causes de mortalité dans le monde et la première cause de handicap physique acquis chez l'adulte. Les facteurs de risque connus incluent le tabagisme, l'hypertension artérielle, le diabète, le cholestérol, ainsi que le manque d'activité physique.

L'activité physique joue un rôle crucial dans la prévention de l'AVC. En pratiquant régulièrement une activité physique, selon l'intensité et la fréquence, vous pouvez réduire de 20 à 50% le risque de subir un AVC. À ce jour, aucun médicament n'offre une telle efficacité. L'essentiel est de rester actif. Vous pouvez courir si cela vous plaît, mais ce n'est pas obligatoire. La marche rapide est également une forme d'activité physique et constitue un bon début.

L'idéal est de pratiquer une activité physique aussi souvent que possible, de préférence à une intensité modérée. Par exemple, faire du vélo tout en étant capable de tenir une conversation sans être trop essoufflé.

L'activité physique est-elle bénéfique après un AVC ?

Après un AVC, pratiquer une activité physique réduit le risque de récidive. Cela améliore également la tension artérielle et le taux de sucre, et aide à atténuer les symptômes d'anxiété et de dépression souvent présents après un AVC. En adoptant ces conseils d'hygiène de vie, comme bien dormir, surveiller sa tension, arrêter de fumer et perdre du poids, on pourrait prévenir 80% des AVC. C'est peut-être le traitement de demain : prévenir plutôt que guérir. Contrairement à ce que l'on pense, l'AVC tue plus de femmes que le cancer du sein.

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