Un anticorps capable de ralentir Alzheimer ? Pas si vite, répond la Haute Autorité de santé. Trop peu d'efficacité, trop d'effets secondaires, un prix trop élevé... Le lécanémab, ou Leqembi, restera pour l'instant à la porte du marché français. Le lécanémab est une biothérapie qui s'attaque aux plaques amyloïdes, responsables de la maladie d'Alzheimer. Bien qu'il ait été prouvé que ce médicament était efficace au stade initial, la Haute Autorité de Santé refuse ce traitement pour trois raisons.
Premièrement, l'anticorps ne ralentirait l'évolution de maladie de seulement 3 à 6 mois. Deuxièmement, des essais cliniques ont mis en évidence des complications sérieuses. En effet, 17% des patients qui ont reçu ce traitement ont eu une hémorragie cérébrale et 12%, un œdème cérébral. Troisièmement, aux États-Unis, le traitement est commercialisé à 23.000 euros par an. Un prix bien trop élevé pour le million de patients qui ont la maladie d'Alzheimer en France.
La décision actuelle de la Haute Autorité de santé concerne une procédure accélérée d'autorisation. De ce fait, un refus actuel ne veut pas dire que ce médicament ne verra jamais le jour en France. Une demande classique, de droit commun, pourra encore être déposée mais l'examen pourrait prendre jusqu'à 18 mois.
En attendant un traitement, la prévention reste la meilleure arme. Trois conseils simples peuvent s'avérer très utile dans la lutte contre la maladie d'Alzheimer.
Premièrement, surveillez votre tension. Une hypertension artérielle au-dessus de 14.9 entre 40 et 50 ans augmente le risque d'Alzheimer. Deuxièmement, évitez les produits toxiques comme le tabac et l'alcool. Ces deux éléments accélèrent nettement le vieillissement du cerveau. Enfin, adoptez un régime typé méditerranéen. Composé principalement d'huile d'olives, de poissons gras et de fruits rouges, il réduit le risque de près de 25%.
Stimuler ses capacités cognitives peut aider à compenser les lésions cérébrales. Dans les années 90, un neurologue a suivi des religieuses. Grâce à leurs fonctions, elles avaient un mode de vie plutôt homogène, sans tabac et alcool. Pendant plusieurs années, il a notamment observé la sœur Marie qui, à 100 ans, avait encore toute sa tête.
À son décès, cette religieuse a fait don de son corps à la science. En examinant son cerveau, le neurologue a découvert que la maladie d'Alzheimer y était presque omniprésente. Pourtant, malgré ces plaques, elle n'avait jamais manifesté de symptômes, car elle stimulait constamment sa mémoire. En effet, solliciter sa mémoire et apprendre de nouvelles choses active la réserve cognitive, ce qui aide à retarder l'apparition des symptômes d'Alzheimer.
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