Alzheimer : mangez moins de charcuterie et plus de haricots pour vous protéger de la maladie
Des chercheurs ont trouvé un lien entre la consommation de viande rouge, en particulier transformée, dont fait partie la charcuterie, et de mauvaises fonctions cognitives ainsi qu’un risque accru de démence. Explications.
La consommation de viande rouge et de charcuterie est associée à une augmentation du risque de cancers, de maladies cardiovasculaires et de diabète de type 2. Et une nouvelle étude met en évidence un possible autre effet néfaste pour la santé : un risque pour le cerveau.
Des chercheurs ont analysé les données de plus de 133.000 personnes suivies pendant 40 ans. Ils ont observé que même la consommation de petites quantités de viande transformée, de charcuterie, par exemple, deux tranches de bacon ou un hot-dog par jour, était associée à un risque accru de 13% de démence comme la maladie d’Alzheimer, par rapport au fait de ne pas en manger ou très peu, moins de trois fois par mois.
Rappelons que les viandes rouges transformées sont souvent à base de bœuf ou de porc et salées, fumées ou séchées. Cela englobe les charcuteries, mais aussi le corned-beef, et le bœuf séché.
Les effets de la viande rouge sur le cerveau
Les chercheurs pensent que le niveau élevé de sel, de graisses saturées, et d’additifs comme les nitrites dans les charcuteries et autres viandes transformées pourraient expliquer ces résultats.
Et pour ce qui est de la viande rouge non transformée comme les steaks ou les côtes de porc ? Les chercheurs n’ont pas remarqué de différence significative en termes de démence. Cependant, les personnes qui en mangent tous les jours, ont indiqué dans des questionnaires, avoir plus de problèmes de mémoire que celles qui en consommaient de faibles quantités.
Quand on parle de viande rouge, cela comprend le bœuf, mais aussi le veau, le porc, l’agneau et le cheval. Conclusion, pour la santé de son cerveau, il vaut mieux éviter les saucisses et le salami. C’est le message que les chercheurs souhaitent faire passer. Ils encouragent à limiter sa consommation de viande rouge, car l’excès est mauvais pour le cœur et certainement aussi pour le cerveau, et surtout à éviter la charcuterie.
Consommer plus de légumes secs est bénéfique
Il est conseillé d’alterner les différentes sources de protéines, et d’augmenter la part de protéines végétales, en consommant au moins deux fois par semaine, des légumineuses, comme les haricots, les lentilles, les fèves, les pois chiches.
Dans l’étude, les chercheurs ont constaté que remplacer la viande rouge transformée par des légumineuses, du poisson, du poulet ou des fruits à coque réduit le risque de démence.
Ceci est cohérent avec les recherches précédentes montrant qu’une alimentation pas trop grasse, ni trop sucrée, privilégiant les aliments non transformés, et riche en végétaux, fruits, légumes, céréales complètes et légumineuses, est meilleure pour la santé cérébrale.
