Chaque huile a une composition particulière. En plus de ses qualités gustatives, l'huile d'olive est souvent présentée comme une huile santé, mais est-ce la meilleure ? Elle est riche en acides gras mono-insaturés qui aident à réduire le mauvais cholestérol.
Et elle contient de la vitamine E ainsi que des polyphénols, des substances produites par l’olivier pour se défendre, qui ont des propriétés anti-oxydantes et anti-inflammatoires. Mais elle ne contient pas d’oméga-3, ces acides gras essentiels, indispensables à notre organisme et rares dans notre alimentation.
En réalité, il n’y a pas une huile parfaite. C’est la raison pour laquelle il est recommandé de les varier. En plus, certaines sont conseillées pour l’assaisonnement, d’autres pour la cuisson.
Pour la cuisson, on peut utiliser des huiles dont le point de fumée est assez élevé, comme l’huile de tournesol oléique, plus riche en acides gras mono-insaturés, et l’huile d’olive. On peut également opter pour des mélanges d’huiles tout prêts. L’huile d’olive supporte bien la cuisson, même si elle perd de son parfum. Pour cuire, on peut d’ailleurs se contenter d’une huile d’olive basique, ayant plusieurs origines.
Pour l’assaisonnement, il faut privilégier les huiles riches en oméga-3 car on ne consomme pas assez de ces acides gras essentiels, bénéfiques pour le système cardiovasculaire, le cerveau et les yeux.
On en trouve dans l’huile de colza, de noix, de lin, de cameline. L’huile de colza supporte aussi les cuissons légères, mais il est préférable de l’utiliser en assaisonnement car les oméga-3 sont détruits par la chaleur. Si on trouve son goût trop fade, on peut la mélanger avec de l’huile d’olive, à choisir vierge ou vierge-extra, sans traitement chimique.
Quelle quantité d’huiles est-il recommandé de consommer chaque jour ? Le Plan national nutrition santé (PNNS) recommande de consommer les matières grasses ajoutées en petites quantités en privilégiant les huiles végétales. Il ne donne pas de consignes précises, mais en général, on conseille 2 ou 3 cuillerées à soupe d’huile par jour, à répartir entre cuisson et assaisonnement.
Aucune huile n’est plus légère qu’une autre, elles sont toutes composées à 100% de gras. Les huiles se différencient par leur répartition en acides gras. Si on peut en consommer tous les jours, il vaut quand même mieux avoir la main légère. Alors si, par exemple, on veut alléger une vinaigrette, on peut la couper avec de l’eau. C’est simple, on remplace la moitié de l’huile par de l’eau.
Les huiles sont fragiles. Elles supportent mal la chaleur, la lumière et l’air. Elles se conservent mieux dans des contenants opaques, en verre ou en métal, à ranger loin du four et des plaques de cuisson, dans un placard fermé, et non sur le plan de travail. Les huiles riches en oméga-3, qui s’oxydent facilement, comme l’huile de colza, peuvent se conserver au frais, comme au réfrigérateur, dès que leur bouteille est ouverte.
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