Le Nutri-Score classe les produits transformés et les boissons selon leur composition. Pour bien comprendre, voyons comment il est calculé. On prend 100 g ou 100 ml d’un produit, on regarde ce qu’il contient comme nutriments et comme aliments. Les fibres, les protéines, les fruits et légumes, les légumineuses, les huiles de colza, de noix et d’olive sont à favoriser.
À l’inverse, les sucres, les graisses saturées, le sel, les calories sont à limiter.
En fonction de sa teneur, chaque produit obtient un Nutri-Score, qui va de la lettre A à la lettre E, associée à une couleur qui va du vert foncé au rouge.
Un produit classé A ou B a un meilleur profil nutritionnel qu’un produit classé C,D, ou E dans la même catégorie. Le Nutri-Score permet de comparer des produits d’une même famille, par exemple les plats préparés, les céréales pour le petit déjeuner, les biscuits, les desserts lactés…
En clair, une pizza classée A est meilleure pour la santé qu’une pizza classée D, mais ça ne veut pas qu’on peut en manger aussi souvent qu’on veut. Le Nutri-Score n’est pas un repère pour la fréquence de consommation.
Pour cela, il y a les recommandations de santé publique. Il est, par exemple, conseillé de manger au moins 5 fruits et légumes par jour, de consommer des légumes secs au moins deux fois par semaine, de privilégier la volaille et de limiter les autres viandes à 500 grammes par semaine…
Pour ce qui est des produits classés D ou E, comme, par exemple, le beurre, le fromage, le chocolat noir, cela ne veut pas dire qu’il faut arrêter d’en manger, mais cela signifie qu’ils doivent être consommés en petite quantité et pas à tous les repas.
Le Nutri-Score est parfois critiqué, car il ne prend pas en compte des éléments importants pour la santé, comme le degré de transformation des aliments. Il ne tient pas compte non plus des additifs ni des résidus de pesticides. Il n’est pas parfait. D’ailleurs, il va un peu évoluer.
Pour coller davantage aux recommandations nutritionnelles, des produits seront moins bien classés comme les céréales pour le petit déjeuner et les produits laitiers sucrés. A l’inverse, les huiles végétales pauvres en acides gras saturés comme l’huile d’olive ou de colza passeront du score C à B. Et certains fromages riches en calcium et moins salés, comme le cantal ou l’emmental, seront notés C et non plus D.
Le Nutri-Score informe sur la composition nutritionnelle des produits, et c’est déjà beaucoup, mais pas sur leur degré de transformation, ni sur le fait qu’ils soient bios ou non, par exemple. Pour cela, il y a le logo AB. Mais n’en déplaise à ses détracteurs, il reste un repère fiable. Des études ont montré qu’il aide les consommateurs à faire de meilleurs choix pour leur santé.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.