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Le gouvernement n'est pas le seul qui a vécu d'importantes transitions cette année en politique. 2014 a effectivement été l'année de la descente aux enfers pour l'UMP, notamment avec l'affaire Bygmalion et la démission de Jean-François Copé de la tête du parti. Cette année a cependant été fructueuse pour le FN, avec une poussée aux élections municipales et européennes.
Pour bien commencer 2014, François Hollande a vu sa vie privée étalée en une des journaux. Suite aux révélations du magazine Closer sur sa supposée relation avec l'actrice Julie Gayet, le Président se sépare de sa compagne Valérie Trierweiler. S'en est suivi un feuilleton politique et people qui a perturbé toute son année.
Alors que l'affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy est révélée aux médias, en mars, la question de savoir si le gouvernement était au courant ou non de sa mise sur écoute par la justice s'est posée. Christiane Taubira, ministre de la Justice, brandit alors en conférence de presse et devant les caméras deux lettres qui, selon elle, ne contiennent pas d'informations sur de quelconques écoutes.
En réalité, des journalistes analysent grâce à des captures d'écran le contenu de ces lettres, qui mentionnent bien que Nicolas Sarkozy est mis sur écoute, et a une ligne téléphonique secondaire au nom de "Paul Bismuth", ainsi que la ministre de la Justice sera "régulièrement" tenue au courant des avancées de l'enquête.
2014 restera une année de gloire pour les partisans du FN. Le parti de Marine Le Pen a remporté 12 villes lors des élections municipales fin mars, dont Béziers, Fréjus, ou encore Hénin-Beaumont dans le Nord. Le parti est aussi arrivé en tête aux élections européennes, avec 25% des suffrages exprimés. Des élections marquées aussi par l'abstention, avec 57% d'électeurs qui ne sont pas allés voter pour les européennes.
Dans le même temps, Nathalie Kosciusko-Morizet n'aura pas réussi à créer la surprise à Paris : c'est Anne Hidalgo, ancienne première adjointe à Bertrand Delanoë, qui devient la première femme maire de la capitale. le 31 mars dernier. De manière intéressante, elle a d'ailleurs été élue maire de la ville sans même avoir remporté l'arrondissement qu'elle convoitait, le XVe, où l'UMP Philippe Goujon a été réélu.
Après la révélation en février par Le Point que les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy pour 2012 auraient été surfacturés par une société, Bygmalion, dirigée par des proches du président du parti Jean-François Copé, en mai, son directeur de cabinet Jérôme Lavrilleux révèle que des factures litigieuses ont bien été faites. Jean-François Copé démissionne de la tête de l'UMP dans la foulée, alors qu'il est accusé avec Nicolas Sarkozy d'avoir été au courant de cette pratique illégale.
Ou plus exactement, aux primaires de son parti, l'UMP, en 2016, pour l'élection présidentielle l'année suivante. Il l'a déclaré à travers un billet posté sur son blog, en août : "Je suis candidat aux primaires de l'avenir". Il avait notamment déclaré auparavant que le futur président de l'UMP ne devrait pas être candidat aux primaires pour la présidentielle, raison pour laquelle il ne souhaitait pas la tête du parti.
La "Juppémania", comme l'a appelé le magazine Les Inrockuptibles, continue depuis : il est la personnalité politique la plus populaire de France en 2014, et la moitié des Français estime qu'il ferait un bon président.
Début septembre paraît en librairie le livre de Valérie Trierweiler. Intitulé Merci pour ce moment, il relate sa relation avec le président François Hollande, où il devient peu à peu cynique, distant et renfermé. Le livre a suscité quelques polémiques, notamment un passage où François Hollande aurait utilisé le terme "sans-dents" pour désigner les classes populaires françaises.
Après son retour officiel en politique début septembre, Nicolas Sarkozy a été élu à la tête de l'UMP le 29 novembre dernier, devant son rival Bruno Le Maire, ainsi qu'Hervé Mariton. Mais la popularité de l'ancien président de la République est en déclin depuis son retour médiatique, où beaucoup de sympathisants UMP lui préfèrent maintenant Alain Juppé.
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