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François Hollande "blessé" par l'attaque sur les "sans-dents" de Valérie Trierweiler

Le président de la République se défend fermement contre les propos que lui prête son ex-compagne dans son livre "Merci pour ce moment". Il se dit "blessé", dans le "Nouvel Obs".

François Hollande et Valerie Trierweiler le 3 septembre 2013 (illustration)

Crédit : AFP / Archives, Patrick Kovarik

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Le livre de Valérie Trierweiler, préparé dans le plus grand secret, aurait été un véritable coup pour lui. Dans un entretien au Nouvel Obs, François Hollande s'est confié sur le choc, mais aussi la colère, ressentis lors de la la sortie de Merci pour ce moment.

L'attaque qui l'a le plus blessé est celle sur les "sans dent", des propos méprisants envers les personnes démunies que lui prête son ex-compagne et qu'il conteste. "Je l'ai vécu comme un coup porté à ma vie toute entière", dit-il.

Le président réfute tout mépris envers les "pauvres"

"Vous croyez que j'ai oublié d'où je viens ? Mon grand-père maternel, petit tailleur d'origine savoyarde, (...) mon grand-père paternel, lui, était instituteur, issu d'une famille de paysans pauvres du nord de la France. Et vous croyez que je pourrais mépriser le milieu d'où je tiens mes racines, ma raison de vivre ?", s'insurge-t-il.

Le coup a été dur, "c'est un moment désagréable à passer", poursuit-il. "Mais que voulez-vous ? Que j'aille pleurer devant les Français ? (...) Mes états d'âme ne les intéressent pas. Ils ont raison. Je veux rester dans l'authenticité de ce que je suis. Je n'ai jamais triché, jamais cherché à faire croire que j'étais quelqu'un d'autre que ce que je suis", affirme le président.

Il n'avait pas prévu de répondre au livre de Valérie Trierweiler, pourtant ce passage, il ne pouvait pas le laisser passer. "Je ne veux pas qu'on puisse dire ou écrire que je me moque de la douleur sociale, car c'est un mensonge qui me blesse", a-t-il expliqué à l'hebdomadaire.