En pleine tempête après une nouvelle vague d’accusations de violences policières, les forces de l'ordre ont vu Christophe Castaner réagir. Lors de ses vœux à la police nationale programmés ce lundi 13 janvier, le ministre de l'Intérieur a rappelé le devoir d’"exemplarité" et d'"éthique" dont ils doivent faire preuve.
"C’est l’honneur de la police qui est en jeu, on ne fait pas de croche-pied à l'éthique, sauf à s’abaisser, à abaisser la police", a déclaré Christophe Castaner. Une référence explicite à une vidéo montrant un policier faisant un croche-pied à une manifestante à Toulouse. Des images qui s'ajoutent à de récentes violences commises par des policiers lors des manifestations contre les retraites et à la mort d'un livreur, à Paris, après un contrôle routier controversé.
"L’usage juste et proportionné de la force est ce qui sépare la démocratie de l’arbitraire, ce qui distingue l’ordre et la brutalité, c’est le fondement, aussi, de notre confiance avec les Français", a encore déclaré le ministre de l'Intérieur, lors d'un déplacement à l'école nationale supérieure des officiers de police (ENSOP) de Cannes-Ecluse, en Seine-et-Marne.
Rappelant que les policiers avaient le droit de recourir à la force, il a souligné que celui-ci était "une responsabilité lourde, la plus lourde qui soit". "C’est prendre la mesure de la situation. C’est faire preuve, toujours, de discernement. C’est dompter ses sentiments, se maîtriser, analyser et agir avec mesure et proportionnalité", a-t-il précisé.
"Policier ou gendarme, représenter les forces de l’ordre, c’est être un modèle, c’est assumer qui l’on est et porter son RIO (Référentiel des identités et de l'organisation, c'est à dire le numéro d'identification, ndlr). C’est être respectueux, même face à ceux qui ne le sont pas. C’est garder son sang-froid, même face à la provocation, même face à la haine, même face aux coups", a-t-il marrtelé alors que les forces de l'ordre sont régulièrement vilipendées sur les réseaux sociaux pour ne pas arborer leur numéro d'identification.
Depuis le début de la crise des "gilets jaunes" en novembre 2018, des manifestants, militants, partis politiques d'opposition ou défenseurs des libertés publiques ont régulièrement remis en cause des violences commises par des policiers ou gendarmes. L'exécutif a toujours campé sur un soutien sans faille aux forces de l'ordre, dénonçant même l'usage du terme "violences policières".
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