Une enquête a été ouverte au Pôle national de lutte contre la haine en ligne après le signalement de parlementaires dénonçant la réception de courriels antisémites, racistes et homophobes. L'enquête a été ouverte pour apologies publiques de crimes contre l'humanité, crimes de guerre et confiée à l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité et les crimes de haine, a indiqué le Parquet de Paris.
Les infractions d'injures publiques et provocation publique à la violence, à la haine, à la discrimination à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race, une religion ou à raison de leur sexe, ont été également retenues.
La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et le président du Sénat, Gérard Larcher, avaient chacun de leur côté saisi la justice après la réception par des députés et sénateurs de ces courriels. "De très nombreux députés ont été visés, tous les groupes sont touchés", avait précisé mercredi la présidence de l'Assemblée. "C'est une opération qui a manifestement été faite via un logiciel".
Plus de 80 parlementaires de la majorité présidentielle ont déposé une plainte collective auprès du parquet numérique, avait de son côté indiqué le groupe Renaissance à l'Assemblée.
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