À Marseille, le trafic de drogue devient un business presque comme les autres... La police a répertorié entre 120 et 130 points de deal dans les cités. Ce sont de véritables petites entreprises : leur chiffre d'affaires dépasse parfois les 50.000 euros par jour.
Les trafiquants soignent de plus en plus le marketing et la communication et ils recrutent désormais au niveau national. C'était notamment le cas de ce jeune de 16 ans retrouvé torturé au chalumeau dans une cave. Il était venu de Chartres pour décrocher un emploi saisonnier de dealer.
Invitée à l'antenne de RTL ce lundi 19 août, Valérie Boyer estime que cette situation n'est pas spécifique à Marseille. "Je suis convaincue que c'est la situation dans toute la France, partout où se déroule le trafic de drogue (...), en Seine-Saint-Denis, aux alentours de Strasbourg, de Mulhouse, de Lyon, de Lille, de Tourcoing, de Roubaix... L'est de la France est complètement gangrené par ce trafic mortifère".
La députée Les Républicains des Bouches-du-Rhône cite le fait divers d'un serveur d'un restaurant de Seine-Saint-Denis mortellement blessé par balle, par un client mécontent. "On est dans une sorte d’ensauvagement de la société, de banalisation de la violence et en même temps, on nous demande de ne pas nous habituer à cette violence", explique-t-elle.
Valérie Boyer fait ainsi référence à une tribune de Richard Ferrand. Dans Le Parisien, le président de l'Assemblée nationale appelle à "un ressaisissement collectif" face à la multiplication des violences et des intimidations à l'encontre de maires et de députés. "Ces brutales manœuvres d'intimidation, à l'encontre d'élus qui portent leurs convictions, ne peuvent être tolérées", affirmait-il.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.