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Marine Le Pen à l'Assemblée nationale, lors du vote de confiance.
Crédit : Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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18 voix ont sauvé Sébastien Lecornu. L'Assemblée nationale a rejeté, ce jeudi 16 octobre, les deux motions de censure contre le gouvernement, l'une déposée par La France insoumise, l'autre par le Rassemblement national. 271 députés, sur 289 voix nécessaires, ont voté en faveur du premier texte et 144 en faveur du deuxième.
La censure, frôlée de peu par le gouvernement Lecornu II, a notamment été évitée grâce aux consignes des dirigeants du Parti socialiste, qui avaient enjoint leurs députés à laisser sa chance au Premier ministre en échange de sa promesse de suspendre la réforme des retraites.
Quelques députés ont toutefois dérogé aux consignes données par leur parti, à gauche mais également à droite de l'échiquier politique. Qui a voté quoi ? On fait le point.
La première motion de censure, déposée par LFI, a recueilli 271 voix pour, échouant donc de 18 voix à faire tomber le gouvernement. Dans le détail, les Insoumis, le groupe des communistes et ultra-marins, les écologistes et l'extrême droite ont approuvé à quelques exceptions près le texte. Au contraire, Renaissance, Modem, Horizons, Les Républicains et surtout le Parti socialiste ont fait le choix inverse. Mais à quelques exceptions près.
Contrairement aux consignes données par leur groupe, sept députés socialistes et une élue LR ont voté pour la motion de censure. Chez les socialistes, il s'agit de Christian Baptiste (élu de la Guadeloupe), Béatrice Bellay (Martinique), Paul Christophe (Drôme), Peio Dufau (Pyrénées-Atlantiques), Fatiha Keloua Hachi (Seine-Saint-Denis), Philippe Naillet (La Réunion) et Joivanny William (Martinique).
"J'ai respecté mes valeurs, j'ai respecté mes convictions, celles de mes électeurs"
Alexandra Martin, députée LR qui a voté les deux motions de censure
Du côté des LR, seule Alexandra Martin, députée des Alpes-Maritimes, a voté pour. "J'ai respecté mes valeurs, j'ai respecté mes convictions, celles de mes électeurs", a-t-elle justifié au micro de LCI, assurant ne pas se considérer "comme une frondeuse". "Nous ne pouvons pas accepter de donner un chèque en blanc à un budget qui est entre les mains des socialistes", a encore assuré l'élue.
À noter également que trois députés écologistes (Dominique Voynet, élue du Doubs, Catherine Hervieu de la Côte-d'Or et Delphine Batho des Deux-Sèvres) ainsi que deux communistes (Yannick Monnet, élu de l'Allier et Mereana Reid Arbelot de Polynésie française) n'ont pas soutenu le texte déposé par LFI.
La deuxième motion de censure, celle du RN et de ses alliés de l'UDR, n'a elle réuni que 144 voix. Elle a été votée par l'ensemble des députés d'extrême droite, mais également par trois députés LR, toujours contre les consignes de leur groupe. Les députés concernés sont François-Xavier Ceccoli (élu de Haute-Corse), Pierre Cordier (Ardennes) et Alexandra Martin. La députée des Alpes-Maritimes est donc la seule élue à avoir voté pour les deux motions de censure. Le reste des députés ont voté contre le texte.
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