"Si j’étais députée, je l'aurais votée" : Florence Portelli (LR) appelle à la censure de Lecornu et à la démission de Macron

Les députés de l'Assemblée nationale vont étudier deux motions de censure déposées par LFI et le RN contre le nouveau gouvernement ce jeudi 16 octobre à partir de 9 heures. Même si le gouvernement est parvenu à obtenir le soutien du Parti socialiste, avec la suspension de la réforme des retraites, il n'est pas encore complètement tiré d'affaire.

Certains députés LR pourraient voter pour la censure de Sébastien Lecornu, c'est la position que défend Florence Portelli, vice-présidente des LR. "Si j’étais députée, je l'aurais voté", martèle-t-elle sur RTL. Pour sortir de cette crise, elle estime que c'est au chef de l'État de se remettre en question. "Je pense que ce qu'il faut, c'est la démission du président de la République", a-t-elle ajouté. 

Florence Portelli critique vivement le budget proposé, qu'elle qualifie de "socialiste", et estime que les valeurs de son parti ne sont pas respectées. "Je ne suis pas socialiste et nos partisans, nos électeurs attendent qu'on ait des valeurs et qu'on assume nos convictions", défend-elle. Pour conseillère régionale, il est essentiel que les Républicains assument leurs convictions et ne se diluent pas dans le macronisme.

La censure, symptôme des divisions chez les LR

Cette prise de position met en lumière les divisions internes au sein des Républicains, où les avis divergent sur la stratégie à adopter face au gouvernement. "Il y a un clivage entre le parti, et quand je dis le parti, ce n'est pas les apparatchiks, c'est le parlement du parti, les militants, les fédérations et les parlementaires qui considèrent qu'il fallait donner sa chance aux produits Lecornu", confie-t-elle. 

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"C'est compliqué parce qu'on est dans des très mauvaises solutions, parce que comme la clé de voûte des institutions, c'est-à-dire le président de la République, a fichu en l'air justement les institutions, tout ce qui est en dessous se casse la figure. Donc on est face à des mauvais choix", poursuit-elle. Alors que Laurent Wauquiez, chef des députés LR, appelle à ne pas voter la censure, Portelli se démarque en prônant une ligne plus dure.

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