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"Très préoccupant" : en Australie, des forêts qui émettent plus de CO2 qu’elles n'en absorbent

Les forêts tropicales sont considérées comme des puits de carbone, absorbant des quantités de gaz à effet de serre. Selon une étude, celles d'Australie sont devenues les premières au monde à émettre plus de dioxyde de carbone qu'elles n'en absorbent.

La forêt tropicale en Australie (image d'illustration).

Crédit : Antoine Boureau / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Baptiste Marin & AFP

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Des résultats "très préoccupants". Les forêts tropicales sont considérées comme des puits de carbone. Ce qui n'est visiblement plus le cas du côté de l'Australie. Selon une étude, dévoilée dans la revue Nature, ce mercredi 15 octobre, les forêts tropicales australiennes sont devenues les premières au monde à émettre plus de dioxyde de carbone (CO2) qu'elles n'en absorbent. 

Un lien entre ce phénomène et le dérèglement climatique est établi. "Il s'agit de la première analyse à montrer que ce phénomène se produit dans les forêts naturelles non perturbées et qu'il persiste pendant de nombreuses années", a souligné Patrick Meir, l'auteur principal de cette étude. 

Ce changement pourrait toucher d'autres forêts tropicales dans le futur. "Il semble que toutes les forêts tropicales soient susceptibles de réagir de manière assez similaire", a aussi indiqué l'auteur, mais "les mécanismes et les délais exacts varieront selon les régions". 

Un phénomène "arrivé plus tôt que prévu"

Sur le cas des forêts tropicales australiennes, il a été constaté que, vers l'an 2000, la décomposition des arbres morts a provoqué d'importantes émissions de dioxyde de carbone, surpassant les quantités absorbées et stockées par les troncs et les branches en croissance. 

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Des recherches ont été menées en Amazonie autour de ce sujet. Elles ont montré que la mort progressive des arbres avait pour effet d'affaiblir la capacité de stockage du carbone de la forêt, d'après le chercheur David Bauman, autre auteur de cette étude. 

"En ce sens, nos résultats ne sont pas surprenants, mais le moment (...) est arrivé plus tôt que prévu et les effets des facteurs climatiques probables (températures élevées, sécheresse) sont plus forts que prévu", a-t-il déclaré. 

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