Sandrine Rousseau, députée écologiste, a affirmé vendredi 15 juillet sur France 2 avoir demandé à Éric Coquerel de laisser sa place de président de la commission des Finances au vice-président.
La raison de cette demande : l'enquête pour harcèlement et agression sexuels menée contre le député insoumis. Sandrine Rousseau "pense qu'il ne faut pas qu'il préside les séances de la commission des Finances, le temps de l'enquête", pour que la police puisse faire son travail "de manière sereine" et "indépendante". La députée écologiste tient tout de même à rappeler qu'elle "ne l'appelle pas à démissionner", précisant que si l'enquête le déclare innocent, "il pourra reprendre son poste". En revanche, "s'il est mis en examen, il faudra qu'il démissionne".
Cet avis n'est pas partagé par tous les membres de la Nupes. Adrien Quatennens, député LFI, considère qu'une simple enquête ne suffit pas pour justifier la mise en retrait d'Éric Coquerel de la présidence de la commission des Finances. Interrogé à ce sujet sur BFMTV, il estime que "Éric Coquerel est président de la commission des Finances, il y fait un bon travail et doit continuer ce travail." Le député LFI appelle a la préservation de la présomption d'innocence tout en félicitant la libération de la parole féminine. Adrien Quatennens affirme tout de même : "On doit en effet poursuivre les enquêtes, et faire en sorte de lutter contre les violences sexistes et sexuelles, mais attention aux parallèles qui ne servent pas la cause", parlant du cas de Sophie Tisser.
Pour rappel, cette ancienne militante gilet jaune accuse Éric Coquerel d'avoir et des gestes déplacés envers elle lors d'une soirée, "pouvant s'apparenter à une agression sexuelle".
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