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À sa sortie de prison, Nicolas Sarkozy s'est rendu à Lourdes pour se baigner dans les piscines du sanctuaire

Pendant son court séjour en prison, Nicolas Sarkozy a trouvé dans la prière un moyen de résilience. À sa sortie, l'ancien président a tenu sa promesse de se rendre en pèlerinage à Lourdes, un voyage discret, mais symbolique, accompagné de son épouse Carla Bruni.

Dans son Livre "Le Journal d'un prisonnier", Nicolas Sarkozy explique qu'il souhaite un rassemblement le plus large possible.

Crédit : BERTRAND GUAY / AFP

Nicolas Sarkozy raconte dans son livre s'être rendu à Lourdes à sa sortie de prison

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Valentin Larquier & Eléonore Aparicio

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Dans son livre Journal d'un prisonnier paru aux éditions Fayard ce mercredi 10 décembre, l'ancien chef de l'État raconte que la prière a été "comme un chemin pour résister". Condamné à cinq ans de prison pour association de malfaiteur, Nicolas Sarkozy a passé 20 jours en prison. 

Durant cette période, il a fait la promesse de se rendre en pèlerinage à Lourdes à sa sortie, pour aller voir "les malades et les désespérés", écrit-il. 

Sitôt libéré, l'ancien président et sa femme ont pris la direction de Lourdes pour un pèlerinage discret durant lequel s'est immergé dans la piscine du sanctuaire. Pendant leur court séjour, Nicolas Sarkozy et Carla Bruni ont dormi à l'hôtel Saint-Sauveur. Il est situé à une minute à pied du sanctuaire. C'est l'un des nombreux hôtels imposants de Lourdes

Il abrite un restaurant et une boutique au rez-de-chaussée. On y croise d'ailleurs beaucoup de pèlerins. Cette visite dans la cité mariale s'est faite en toute discrétion. Même le sanctuaire de Lourdes a appris à la dernière minute l'arrivée de l'ancien chef de l'État, le 21 novembre. Il n'y a d'ailleurs eu aucun accueil particulier.

Messes, chemin de croix et piscines

Le lendemain, avec son épouse, l'ancien président a passé la journée au sanctuaire. Messe, chemin de croix, il est aussi allé aux piscines, lieu incontournable et très fréquenté par les pèlerins et les malades. Avant le Covid, ils étaient 400.000 chaque année à plonger dans cette eau à 12 degrés. 

Un pèlerin, Eric, croisé à la sortie des piscines, comprend sa démarche. "Il a eu des trous comme beaucoup. Ça a été l'occasion peut-être à ce malade de se ressourcer, de se retrouver. Ça a été une réflexion qu'il a dû avoir en prison", estime-t-il.

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