Richard Ferrand est "déterminé à poursuivre sa mission". Son camp le soutient. Mis en examen pour "prise illégale d'intérêts", le président de l'Assemblée nationale est soupçonné d'avoir favorisé sa compagne, en lui louant des locaux lorsqu'il dirigeait les Mutuelles de Bretagne.
En juin 2017, cette affaire, révélée par le Canard enchaîné, l'avait conduit à quitter le gouvernement, alors qu'il venait d'être nommé ministre de la Cohésion des territoires. Sauf que cette fois, Richard Ferrand compte bien rester en poste. Une aberration pour l'association anti-corruption Anticor, qui l'appelle à se retirer du perchoir.
Ses soutiens montent au créneau. "Ce n'est pas à Anticor de nous dire qui doit démissionner", répond Aurore Bergé. La porte-parole du groupe des députés LaREM est très claire : "Une instruction n'est pas une condamnation et une mise en examen n'est pas une présomption de culpabilité. Il n'y a donc aucune raison que l'on oblige Richard Ferrand à démissionner de son poste de président de l'Assemblée Nationale."
De son côté, Gilles Le Gendre est formel : "Richard Ferrand doit demeurer dans ses fonctions car il jouit de la confiance et de l'estime d'une écrasante majorité des députés." Le président du groupe La République en Marche à l’Assemblée Nationale appelle à respecter "le fonctionnement normal des institutions".
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