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Retraites : avec la suspension de la réforme, quel sera votre âge de départ ?
Les députés voteront ou non la suspension de la réforme des retraites ce mercredi. Si le texte est adopté, plusieurs milliers de Français pourront partir un trimestre plus tôt.
L'hémicyle de l'Assemblée nationale, le 31 octobre 2025
Crédit : Quentin de Groeve / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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Le grand jour est enfin arrivé. Mercredi 12 novembre, les députés débattront l'article sur la suspension de la réforme des retraites du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Si le vote est adopté, qui partira à quel âge ?
D'abord, les personnes nées en 1964 pourront partir trois mois plus tôt. Ces assurés auront donc cotisé 170 trimestres au lieu de 171. La veille du vote, le ministère du travail a finalement élargi le dispositif aux personnes nées dans le premier trimestre de 1965.
Grâce aux revendications de la gauche, les carrières longues, seront également concernées par le dispositif, comme l'a annoncé la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon, lundi. Concrètement, les salariés nés entre 1964 et 1968 qui ont commencé à travailler avant 21 ans sans interruption de carrière pourront, eux aussi, arrêter leur activité trois mois plus tôt que prévu.
Les personnes concernées partiront un trimestre plus tôt
Par ailleurs, la suspension de la réforme des retraites a aussi été étendue aux régimes spécifiques de Mayotte, Saint-Pierre-et-Miquelon et aux catégories actives et super actives de la fonction publique. "Ce sont des métiers difficiles : on pense aux policiers, aux pompiers, on pense aux égoutiers, on pense aux pompiers professionnels, on pense aux contrôleurs aériens. Ce sont des gens qui pourront partir plus tôt (...) Ils gagneront un trimestre, c'est important. C'est à peu près 20% de personnes supplémentaires", a estimé le ministre du Travail, Jean-Pierre Farandou, sur France 2 ce mercredi 12 novembre.
Mais cet élargissement a un coût : 200 millions d'euros en 2026, 500 millions en 2027, selon l'amendement déposé mercredi matin par le gouvernement et consulté par l'AFP. Ces dépenses seront financées par la Contribution sociale généralisée sur les revenus du capital, votée la semaine passée par l'Assemblée nationale lors du volet recettes du projet de loi de finances sur la Sécurité sociale. "Il y a 1,4 point de CSG supplémentaire qui sera de nature à être utilisé", a précisé Jean-Pierre Farandou.
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