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Réforme des retraites : débat houleux entre Martinez et Delevoye à la Fête de l'Huma

Le débat sur la réforme des retraite a enflammé la Fête de l'Humanité, ce 14 septembre. Jean-Paul Delevoye, chargé du dossier au sein du gouvernement débattait avec Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT.

Philippe Martinez, de la CGT en débat avec Jean-Paul Delevoye
Philippe Martinez, de la CGT en débat avec Jean-Paul Delevoye
Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
Débat houleux à la Fête de l'Huma
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Vincent Serrano & Petit Biscuit
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Moment surprenant à la Courneuve près de Paris, lors de la Fête de l'Humanité, ce samedi 14 septembre. En cette rentrée sociale, le journal communiste a organisé un débat sur les retraites avec face-à-face Jean-Paul Delevoye, le "monsieur retraites" du gouvernement et le numéro 1 de la CGT Philippe Martinez. L'épisode a été pour le moins tendu. 

Au moment de s'emparer du micro, les sifflets sont trop forts. À peine commencé le débat, Jean-Paul Delevoye tente de calmer le jeu. "Dans tous les médias, on a dit qu'il y aurait un combat avec Philippe Martinez, je n'ai jamais combattu avec lui", tempère-t-il. 

Sans attendre, le dirigeant de la CGT passe à l'attaque. "Le projet  du gouvernement, c'est celui des premiers de cordée qui gagnent très très bien leur vie. Il s'adresse à ceux qui ne sont jamais au chômage: voilà ce qu'on nous propose pour soi disant correspondre au monde moderne", s'emporte le secrétaire général de la Confédération qui demande que l'âge de la retraite soit abaissé à 60 ans.

Pendant une heure trente, le haut commissaire chargé de la réforme évoque la valeur du point ou la nécessité de retrouver la confiance des jeunes. "Le système que nous proposons fait une redistribution vers les carrières des plus précaires mais vous n'êtes pas obligé de me croire !" Et les sifflets reprennent de plus belle. 

À la sortie, Sylvie n'est pas convaincue : "Je trouve que le système n'est pas très clair. On part quand et avec combien ? On ne sait toujours pas, c'est pourtant le boulot du commissaire !", s'exclame-t-elle. 

Le président de la République ne veut pas se presser, Jean-Paul Delevoye l'a fait remarquer à plusieurs reprises. En revanche, Philippe Martinez et tous les autres l'ont prévenu, ils n'attendront pas pour descendre dans la rue.

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