Alors que les services de renseignement prévoient 1 million à 1.200,000 personnes dans les rues ce 31 janvier pour la seconde journée de mobilisation contre la réforme des retraites, le texte a fait son entrée à l'Assemblée nationale en commission des affaires sociales ce lundi.
Le projet sera examiné pour trois jours, et plus de 5.000 amendements doivent y être discutés. Présidée par Fadila Khattabi (Renaissance), la commission des affaires sociales est considérée comme l'une des huit commissions permanentes de l'Assemblée nationale.
Elle assure un panel précis de compétences fixé par l'article 36, alinéa 10, du Règlement : emploi et relations du travail, formation professionnelle, santé et solidarité, personnes âgées, personnes handicapées, famille et protection sociale, lois de financement de la sécurité sociale et contrôle de leur application, insertion et égalité des chances.
Mais il est peu probable que tous les amendements soient examinés dans ce délai et que la commission ne dure que trois jours. Car il s'agit davantage d'un tour de chauffe, où les uns et les autres vont se jauger, commencer à argumenter. Les échanges étaient particulièrement agités lors de cette première séance lundi 30 janvier, certains élus se sont faits rappeler à l'ordre. Le texte sera ensuite débattu dans l'hémicycle à partir du 6 février.