L'opposition reproche à Anne Hidalgo de faire de la politique sur le dos des Parisiens. En cause, le souhait de la maire de fermer les mairies de Paris, mardi 31 janvier, pour affirmer son soutien à la mobilisation contre la réforme des retraites. Ce faisant, elle rejoint l'appel de Fabien Roussel, président du PCF, mais ce geste est contesté par l'opposition.
"Bien sûr, il y a des services publics qui doivent continuer, je pense à l'État civil", a-t-elle affirmé en réaction à la désapprobation verbalisée par certains. Anne Hidalgo n'est cependant pas revenue sur sa décision : "mais l'Hôtel de ville de Paris sera (fermé) le 31 (janvier) en solidarité avec le mouvement social. La situation est beaucoup trop grave".
"Que va apporter cette fermeture de l'hôtel de ville aux Parisiens et aux Français ? Rien", a réagi la conseillère d'opposition Nelly Garnier, du parti Les Républicains, qui dénonce une confusion des genres. "Le rôle d'une mairie, c'est d'abord d'être au service des habitants de Paris, pas d'être utilisée pour essayer de réexister dans le jeu politique national", a-t-elle ajouté.
Pour cette deuxième journée de mobilisation nationale qui se tiendra mardi 31 janvier, l'Unsa dénombre d'ores et déjà 200 points de rassemblements ou manifestations prévues, soit autant que lors de la première journée du 19 janvier.
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