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Marine Le Pen, place Vauban à Paris, lors du rassemblement de soutien au Rassemblement national, dimanche 6 avril 2025.
Crédit : JULIEN DE ROSA / AFP
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Dimanche 6 avril, lors du rassemblement de soutien au RN à Paris, la cheffe du parti, Marine Le Pen, condamnée lundi 31 mars pour détournement de fonds publics, a pris la parole sur l’estrade de la place Vauban dans le 7e arrondissement de Paris.
"Il est impossible pour moi de cacher mon émotion", a-t-elle déclaré face à la foule, dénonçant d’entrée une "décision qui a foulé au pied mon peuple, mon pays et mon honneur", et promettant de s’engager dans un "combat essentiel pour la vérité et la justice".
Après avoir remercié les "personnalités étrangères" et les élus qui ont exprimé leur soutien et "qui ont fait entendre leur voix", la cheffe du Rassemblement national a salué "le demi-million de signataires de la pétition partagée après sa condamnation". Des chiffres qui ne peuvent pas être vérifiés directement sur la plateforme.
Sous les chants des partisans qui scandaient "Marine président", elle a assuré : "Je ne lâcherai rien".
Marine Le Pen a fermement dénoncé un "système qui veut se maintenir, quel qu’en soit le prix et la bassesse pour y parvenir", évoquant une "injustice" et regrettant la "partialité" des juges.
"Nous sommes toujours là", a encore martelé la cheffe de file du parti, qui a accusé la justice de vouloir criminaliser l’opposition. "Nous sommes là pour défendre la présomption d’innocence", a-t-elle ajouté, avant de fustiger une "incrimination la plus sévère et la plus infamante possible" à l’issue d’une "audience d’une partialité affolante".
"Ce n’est pas une décision de justice, c’est une décision politique", a-t-elle asséné, estimant que "nous ne sommes pas des sous-citoyens" et que "les principes fondateurs de notre État de droit" ont été violés.
Si Marine Le Pen a assuré ne pas vouloir contester la justice, elle a toutefois affirmé que "des juges peuvent se tromper", déplorant un "esprit de vengeance politique" imposé par "des juges avec un sentiment de toute-puissance", dans une attaque directe à l’encontre des magistrats.
Marine Le Pen a finalement appelé à "une résistance pacifique et démocratique", demandant ses partisans à ne pas céder aux "provocations", et faisant référence à la lutte de Martin Luther-King.
"Nous sommes en train de gagner", a-t-elle déclaré, parlant de "l'immense vague" de nouveaux électeurs du RN, avant de conclure avec : "Vive la justice, vive la République, vive la France".
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