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2 min de lecture
Parti socialiste (image d'illustration)
Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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Ce mardi 27 août 2024 marquait le début du nouveau cycle de consultations en vue de la nomination d'un Premier ministre. Emmanuel Macron a d'abord totalement écarté l'option Nouveau Front populaire (NFP) avant de dire qu'il était prêt à recevoir "tous ceux qui veulent œuvrer pour l'intérêt du pays".
Il a donc reçu, ce matin, le groupe indépendant Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (Liot) avant de déjeuner en tête-à-tête avec le président du Modem, François Bayrou.
De son côté, le NFP a indiqué ne plus vouloir discuter avec le chef de l'État. Pour autant, la bataille ne s'arrête pas là. La France insoumise (LFI) appelle à une grande manifestation le 7 septembre, à laquelle devraient participer les Écologistes et les Communistes, comme l'ont annoncé Marine Tonnelier et Fabien Roussel.
En revanche, dans les rangs du Parti socialiste, c'est plus difficile. Car la position "Castets ou rien" fait grincer les dents de certains. Et en interne, Olivier Faure est de plus en plus critiqué. "Olivier, tu nous proposes le bruit, la fureur, le désordre", a tranché Hélène Geoffroy, maire de Vaulx-en-Velin (Rhône), qui a pris la tête de la fronde contre le chef des socialistes ce 27 août lors d'un bureau national.
Le principal intéressé a d'ores et déjà annoncé qu'il ne voulait plus discuter avec Emmanuel Macron et promet une censure de tout autre Premier ministre que Lucie Castets. "Impasse", "échec assuré" ont répondu de nombreux socialistes qui appellent à retourner négocier avec le chef d'État.
Ces derniers se disent prêts à une coalition autre que celle du NFP et réclament certains premiers ministres issus de la gauche, mais pas forcément Lucie Castets. "Je ne suis pas marié avec elle", balaye un sénateur, qui comme d'autres socialistes, pourrait se laisser séduire par un profil comme celui de l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve, ou Karim Bouamrane, maire de Saint Ouen (Seine-Saint-Denis), quitte à délaisser leurs alliés insoumis.
Après trois heures de réunion, Hélène Geoffroy a estimé que le PS était au bord de la rupture, quand un autre menace de claquer la porte : "Ras le bol de ce parti de dingos".
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