Les infos de 18h - Matignon : au NFP, des désaccords sur la suite de la mobilisation

Alors qu'Emmanuel Macron a définitivement fermé la porte à un gouvernement du Nouveau Front populaire emmené par Lucie Castet, La France insoumise veut une manifestation, le samedi 7 septembre, contre "le coup de force du chef de l'État".

Mais pas sûr que ce jour-là, tous les partis du NFP battent le pavé. Concernant la stratégie à adopter, il existe une divergence au sein de la coalition de gauche. Les Insoumis ont déjà annoncé s'y rendre avec des associations, comme celle du Planning familial, ou des syndicats étudiants. Mais les partenaires de LFI n'ont pas prévu d'y aller. Pour les socialistes, c'est non : "Ce n'est pas le moment de tout conflictualiser", explique-t-on au parti.

De son côté, Fabien Roussel, premier secrétaire du Parti communiste français (PCF), confirme à demi-mot cette première journée de mobilisation et ouvre la porte à des discussions internes : "Nous allons regarder ensemble ce que nous allons prendre comme initiative commune. Il y a cette date du 7 septembre, où certainement nous nous retrouverons."

Macron prêt à recevoir "tous ceux qui veulent œuvrer pour l'intérêt supérieur du pays"

Enfin, les Écologistes ont d'abord décidé de ne pas décider. "Nous devrions dire non", explique un élu. D'autres ne sont pas sur cette même ligne. Et, en début de soirée, la secrétaire nationale du parti, Marine Tondelier, indique sur BFMTV, que les Écologistes seront présents à cette manifestation du 7 septembre. "Nous en serons", confirme-t-elle. 

De son côté, Emmanuel Macron persiste et signe. Il s'est dit prêt à recevoir "tous ceux qui veulent œuvrer pour l'intérêt supérieur du pays". La porte est donc ouverte, annonce-t-il ce soir, lui qui avait exclu le NFP des discussions, au nom de la "stabilité institutionnelle de notre pays".  Le chef d'État reçoit les "personnalités se distinguant par l'expérience du service de l'État et de la République". 

Ce qui laisse penser à des hauts-fonctionnaires, des préfets ou des personnalités politiques qui ne sont pas clivantes. Le président du Medef, Patrick Martin, a déclaré ce mardi que son mouvement était "rassuré" par l'annonce de l'Élysée lundi qu'il n'y aurait pas de gouvernement NFP.

À écouter également dans ce journal

Gendarme tué à Mougins - Le conducteur suspecté d'avoir mortellement percuté un gendarme à Mougins, lors d'un contrôle routier, et interpellé dans la nuit à Cannes, est un "délinquant de la route" déjà connu pour "des refus d'obtempérer", a affirmé Gérald Darmanin. Selon un communiqué du parquet de Grasse, le suspect, âgé de 39 ans, compte 10 condamnations à son casier judiciaire pour "des infractions à la circulation routière" mais aussi "des atteintes aux personnes". 

Gaza - Il aura passé près de 11 mois en captivité dans la bande de Gaza. L'armée israélienne a annoncé avoir sauvé Kaid Farhan Alkadi, 52 ans et père de 11 enfants lors d'"une opération complexe" dans un tunnel du sud du territoire palestinien. L'hôpital qui l'a accueilli qualifie son état de santé de "globalement bon". Il s'agit du 8e otage secouru vivant par Israël.

Le groupe Oasis de retour - Après 15 ans de brouille, les frères ennemis du rock anglais, Liam et Noel Gallagher, ont mis leurs fans et le monde de la musique en ébullition avec l'annonce d'une tournée mondiale du groupe mythique de la Britpop en 2025. Si certains fans auraient aimé la sortie d'un nouvel album, d'autres se réjouissent de ce compromis.

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