Procès des assistants du RN : Marine Le Pen commence à s'agacer

Marine Le Pen trépigne au procès pour détournement de fonds publics qui la vise.

Marine Le Pen, députée d'extrême droite du Rassemblement national (RN), arrive à son procès pour suspicion de détournement de fonds publics européens, devant un tribunal de Paris le 14 octobre 2024.

Crédit : Grégoire CAMPIONE / AFP

PROCÈS RN - Marine Le Pen commence à s'agacer au procès

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Marine Le Pen est agacée par les questions qu'on lui pose, notamment celle-là : pourquoi son assistant parlementaire à elle était en fait le directeur de cabinet de son père ? L'accusation estime qu'elle n'a aucune preuve qu'il exerçait une mission pour elle. Elle conteste ses accusations, mais on la voit surtout changer de sujet ou s'agacer des questions qu'on lui pose, à l'image de ce qu'elle a dit hier à la presse.

"C'est la situation des gens honnêtes qui sont traînés devant un tribunal. Voilà, et j'espère que ça ne vous arrivera jamais. Car quand on est honnête, on souffre d'être traîné devant un tribunal. Il n'y a que les voyous et les délinquants qui s'en moquent complètement d'être traînés devant un tribunal", a-t-elle expliqué.

L'enjeu de ce procès est très important puisqu'elle risque potentiellement une peine d'inéligibilité qui remettrait en cause ses ambitions présidentielles. Le procès doit durer jusqu'à la fin du mois de novembre.

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