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Présidentielle 2022 : Xavier Bertrand joue les "50 Nuances de candidature", ironise Attal

Dimanche 20 septembre, le président des Hauts-de-France s'est dit "plus déterminé que jamais" en vue du scrutin national qui se tiendra dans moins de deux ans.

Xavier Bertrand

Crédit : AFP

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Si Xavier Bertrand prépare le terrain avant la présidentielle 2022, évoquant, ce week-end, ses ambitions, Gabriel Attal l'a doucement recadré, mardi 22 septembre : "Ce n'est pas le sujet du moment".

Au micro de France Inter, le porte-parole du gouvernement a jugé que l'ancien ministre sarkoziste joue "les 50 Nuances de candidature à la présidentielle". Il a par ailleurs rappelé sa participation, "il y a un an", sur France 2, à une émission en compagnie du président des Hauts-de-France. Ce dernier avait alors déjà "annoncé en grande pompe sur ce plateau sa candidature à la présidentielle", s'est souvenu Gabriel Attal.

"Il y a six mois j'ai ouvert un hebdomadaire, Xavier Bertrand annonçait en grande pompe sa candidature à la présidentielle. Cet été j'étais en vacances en Corse, Xavier Bertrand aussi ; il a annoncé dans Corse Matin en exclusivité sa candidature à la présidentielle. Et hier (...) il a annoncé sa candidature à la présidentielle", a encore souligné le ministre.

Xavier Bertrand, "représentant d'une droite sociale"

Et d'asséner : "J'ai l'impression d'être dans ce film avec Bill Murray (Un jour sans fin, ndlr) où il y a le journaliste qui se réveille tous les matins qui a l'impression de revivre la même journée, il nous fait les 50 Nuances de candidature à la présidentielle, je ne vais pas commenter à chaque fois sa candidature". Pour le porte-parole du gouvernement, si "tout le monde a le droit (...) de dire qu'il veut se présenter à l'élection présidentielle (...), ce n'est pas le sujet du moment".

Dans deux médias, dont Le Parisien, dimanche 20 septembre, Xavier Bertrand s'est dit "plus déterminé que jamais" en vue de l'élection, qui se tiendra en 2022. "Je suis convaincu qu'Emmanuel Macron n'est pas celui qui réussira à réconcilier les Français, ni celui qui protégera le pays", a-t-il aussi indiqué dans les colonnes du quotidien, se disant par ailleurs "représentant d'une droite sociale, populaire".

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