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Présidentielle 2022 : taper sur Zemmour ou pas ? Les Républicains tiraillés

Le parti a passé l'essentiel de son conseil stratégique à parler du polémiste, mardi 26 octobre. Deux clans aux positions très tranchées se dégagent.

Nadine Morano, Jean-François Copé et Michèle Alliot-Marie à Paris le 2 juillet 2016
Crédit : PATRICK KOVARIK / AFP
- édité par Grégory Fortune
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Les Républicains se préparent pour leur congrès, mais un élément extérieur les perturbe : Éric Zemmour. Le parti a passé l'essentiel de son conseil stratégique à parler de lui, mardi 26 octobre. Et deux clans aux positions très tranchées se dégagent, avec d'un côté les intransigeants, à commencer par Jean-François Copé, qui a mis le sujet sur la table. 

Pour le maire de Meaux, "Zemmour est d'extrême droite et va plus loin que Jean-Marie Le Pen". Il faut donc le combattre avec vigueur. Rachida Dati aussi est très sévère : l'ancienne garde des Sceaux s'est émue de sa proposition de supprimer RSA, allocations familiales et autres allocations logement aux étrangers en situation régulière, qui travaillent dans notre pays.

En face, il y a Nadine Morano, qui considère que Éric Zemmour n'est pas d'extrême droite. "C'est un ami, même s'il fait des sorties de route", estime-t-elle. Il y a aussi Éric Ciotti, candidat au congrès, qui met en garde : "Attention, on a des militants qui disent 'Zemmour a raison sur le constat'. On ne peut pas le taper, ça les jetterait dans ses bras".

Jacob tente une position de synthèse

Ce grand écart ne va pas être simple à gérer pour Les Républicains. Son patron Christian Jacob a tenté une position de synthèse : ne pas taper Zemmour du matin au soir, mais uniquement quand il tient des propos outranciers, pour ne surtout pas le mettre au centre du jeu. 

À écouter aussi

"Il faut qu'on qu'on parle de nos propositions, nous, on a des solutions", explique de son côté une dirigeante. Bref, la droite aimerait refaire du Sarkozy 2007 : siphonner l'électorat d'extrême droite en trouvant les mots pour lui parler, tout en expliquant que l'extrême droite n'a pas les remèdes. 

Nicolas Sarkozy avait remporté la mise à l'époque. "Le problème, confie un autre dirigeant, c'est que parmi nos candidats il n'y a pas de Nicolas Sarkozy. Xavier Bertrand, Valérie Pécresse et Michel Barnier sont des centristes...". 

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