Sur le plateau de l'émission Questions politiques, à deux mois de l'élection présidentielle, Gérald Darmanin a défendu avec ferveur le bilan d'Emmanuel Macron. Dans l'émission diffusée dimanche 6 février sur France Inter et France Info, Gérald Darmanin a affirmé : "Il n'y a pas un Français qui pense qu'il n'a pas été un bon président de la République".
Le ministre de l'Intérieur a expliqué ses propos, et a déclaré qu'Emmanuel Macron avait "eu deux 33 tonnes durant son mandat. Celui des 'gilets jaunes' qui a un petit peu inquiété une partie de l'opinion, et celui du Covid-19. Regardons ce qu'il se passe aujourd'hui. Il me semble que le président est celui qui a permis à la France de traverser ces crises", a-t-il dit.
Il s'est aussi exprimé sur la campagne présidentielle et la candidature des Républicains, affirmant que "ce qui est sûr c'est que la droite gaulliste, libérale, centriste, européenne, concrète et pragmatique, qui n'a aucune haine des étrangers mais considère qu'il faut de l'ordre dans notre pays, elle soutient naturellement le président de la République Emmanuel Macron".
Sur le programme de Valérie Pécresse, il juge qu'"on a rien compris à son augmentation de salaires". L'équipe de campagne de la candidate avait en effet remodelé sa mesure phare qui prévoyait d'augmenter les salaires nets inférieurs à 2,2 smic de 10%. Le ministre de l'Intérieur a continué : "Pour quelqu'un qui veut soutenir le pouvoir d'achat des ouvriers, elle obéit bien au patronat. Elle a vite capitulé face à ses difficultés".
Le ministre de l'Intérieur s'est aussi dit "inquiet" de Marine Le Pen, qu'il juge "la plus dangereuse". Alors qu'il y a un an, il dénonçait sa "mollesse" dans l'émission politique de France 2 Vous avez la parole.
Gérald Darmanin est par ailleurs certain que le second tour opposera Le Pen à Macron, a-t-il expliqué : "Au marché de Tourcoing, on parle de Marine Le Pen et du président de la République. On ne parle plus de la gauche socialiste et on ne parle pas de Zemmour". Il a estimé que "le débat Zemmour/Le Pen à longueur de chaînes de télévision devient lourdingue et n'intéresse pas grand monde".
Le ministre de l'Intérieur a condamné "la polarisation vers deux enfants terribles de la classe politique française dans laquelle se vautre madame Pécresse". Il a affirmé, comme pour se rassurer, que Valérie Pécresse, Marine Le Pen et Éric Zemmour sont "les candidats du passé".
De leur côté, les candidats fustigent Emmanuel Macron qui n'a d'ailleurs pas encore déclaré officiellement sa candidature à l'élection présidentielle de 2022, même s'il a déjà obtenu ses 500 parrainages.
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