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Présidentielle 2022 : Macron pro-nucléaire, un choix assumé

Le président de la République présente mardi 12 octobre le plan d'investissement "France 2030", avec l'annonce de la construction de petits réacteurs. Un choix assumé pour affronter Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon.

La centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire
Crédit : ALAIN JOCARD / AFP
- édité par Grégory Fortune
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Le nucléaire, c'est le sujet clivant du jour, clivant voire électrique. Emmanuel Macron présente mardi 12 octobre dans la matinée son plan d'investissement "France 2030", avec l'annonce de la construction de petits réacteurs. C'est un choix assumé, pour affronter l'écologiste Yannick Jadot et l'insoumis Jean-Luc Mélenchon, les deux candidats les plus hostiles au nucléaire.

Emmanuel Macron a fermé la centrale de Fessenheim, mais il est pro-atome pour 2022. Un sondage Ifop paru début octobre montre à quel point c'est clivant : 51% des Français sont favorables à la construction de nouveaux réacteurs, 49% contre. Un poids lourd du gouvernement l'assure : "On ne peut pas se passer du nucléaire, sinon la facture d'électricité va augmenter". Il y aura donc un argument pouvoir d'achat. Autre argument avancé par un ministre : "Le nucléaire, c'est écolo".

Un argument qui va être un défi à développer pour le Président sortant, car le nucléaire c'est des déchets radioactifs, le risque de catastrophe - TchernobylFukushima... Mais l'Éxécutif est formel : sans nucléaire, impossible de décarboner l'économie et donc de lutter contre le réchauffement climatique. Les énergies renouvelables ne sont pas prêtes à prendre le relai.

"Pumas", Projets utiles mais ailleurs

Parallèlement, la construction d'éoliennes est un sujet inflammable politiquement. Des "Pumas" ont même vu le jour. Ce ne sont pas des animaux mais des Projets utiles mais ailleurs. En clair : des éoliennes oui, mais pas chez moi. Ce qui n'aide pas à développer la filière. 

Enfin, pour Yannick Jadot, il faut sortir du nucléaire en 20 ans, donc pas question d'investir dedans. Ses arguments : la sobriété nécessaire, en parallèle du développement du renouvelable, et l'aspect financier. "Ça coûte plus cher que les autres énergies", explique un de ses proches. Exemple tout trouvé : l'EPR de Flamanville devait coûter trois milliards d'euros. Au final, la facture devrait dépasser les 19 milliards, pour une centrale toujours pas en service.

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